mercredi 24 juin 2009

FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC

BONNE FÊTE À LA CLASSE OUVRIÈRE DU QUÉBEC

Déclaration conjointe du parti communiste du Québec (section du PCC) et de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada

Le Parti communiste du Québec et la Ligue de la jeunesse communiste du Canada tiennent à offrir leurs vœux de solidarité les plus chaleureux aux travailleuses et aux travailleurs du Québec à l’occasion de leur fête nationale.

Cette année, les Québécoises et les Québécois vont célébrer leur fête nationale dans le contexte de la plus grave crise économique mondiale du capitalisme depuis les années 1930. L’OCDE composé d’une trentaine de pays les plus riches sur la planète prévoit que d’ici 2010, 57 millions de personnes auront perdus leurs emplois dans ses pays-membres et que la crise risque de s’approfondir et de perdurer encore quelques années. On évalue que présentement, plus d’un milliard de personnes dans le monde sont sous-alimentées à cause de cette crise.

Au Québec aussi des dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs perdent leurs emplois et sont réduits au chômage. Des régions entières sont dévastées. Le gouvernement refuse malgré tout de rendre plus accessible l’assurance-emploi. Les salaires et les conditions de travail de celles et ceux qui ont encore un emploi sont lourdement attaqués par les capitalistes voraces qui cherchent à profiter de cette situation pour augmenter leurs taux de profit. La jeunesse ouvrière est particulièrement victime de ces attaques subissant historiquement des taux de chômage plus élevés et une plus grande précarité en emploi.

La nécessité d’en finir avec le système capitaliste responsable de tant de malheurs s’impose de plus en plus comme une évidence. Mais en même temps, il se pose aussi au Québec, la question nationale.

Le peuple du Québec constitue une nation dont les droits sont niés depuis la conquête de la Nouvelle-France par l’Angleterre en 1763, d’abord par les colonialistes britanniques et ensuite par la bourgeoisie canadienne.

La reconnaissance formelle l’année dernière du statut de nation par le gouvernement conservateur de Harper ne fut qu’une manœuvre électoraliste qui n’a rien réglé. Les Conservateurs l’ont d’ailleurs prouvé eux-mêmes à l’automne 2008 lorsqu’ils se sont lancés dans une campagne chauvine anti-Québec à travers le Canada pour attaquer la coalition des partis d’opposition qui menaçaient de les renverser. Le gouvernement canadien ne reconnaît toujours pas les droits nationaux du Québec, dont celui de constituer un État indépendant et souverain. À ses yeux, le Québec doit demeurer une province comme les autres.

Aujourd’hui, cette négation du droit du Québec à l’autodétermination est l’essence de l’oppression nationale qu’il subi. Cette oppression nationale soulève l’indignation du peuple québécois et a engendré depuis les années 60 le mouvement souverainiste ou indépendantiste dirigé par la bourgeoisie et la petite-bourgeoisie québécoise.

Cette bourgeoisie représentée politiquement principalement par le Parti Québécois souhaite entraîner tout le peuple du Québec derrière elle, en appui à sa solution de la question qui se résume à la constitution d’un nouvel état capitaliste et impérialiste qu’elle contrôlerait entièrement et qui maintiendrait, pour son plus grand bénéfice, l’essentiel des manifestations d’oppression et d’exploitation que subit la classe ouvrière québécoise.

Les communistes considèrent qu’embarquer dans la lutte de la bourgeoisie québécoise pour faire un État séparé implique nécessairement de reléguer au second plan et de laisser sur la glace la lutte qui correspond véritablement aux intérêts de la classe ouvrière, la lutte pour le socialisme c’est-à-dire une société dirigée directement par la classe ouvrière pour le bénéfice de la grande majorité du peuple travailleur.

La lutte pour le socialisme exige que la classe ouvrière, composée de diverses nationalités au Canada, soit unie face à son ennemie, la classe des capitalistes, canadiens, québécois et étrangers, pour lui arracher le pouvoir d’État à la grandeur du pays. L’indépendance du Québec non seulement affaiblirait cette lutte pour le socialisme mais risquerait de renforcer la domination de l’impérialisme américain sur le Québec et le reste du Canada.

C’est pour promouvoir cette unité nécessaire que les communistes militent activement au sein de la classe ouvrière multinationale du Canada en proposant un programme de réformes démocratiques et constitutionnelles qui garantiraient la pleine égalité de toutes les nations au Canada, notamment, une nouvelle constitution basée sur un partenariat égal et volontaire du Québec et du Canada anglophone, et garantissant les droits nationaux des peuples autochtones.

VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE DU QUÉBEC !
VIVE LA LUTTE POUR LE SOCIALISME !

vendredi 5 juin 2009

À propos de la journée mondiale de l'environnement

Comité exécutif central de la YCL-LJC

The Young Communist League of Canada - La Ligue de la Jeunesse communiste du Canada souligne la journée mondiale de l'environnement organisée par les Nations unies depuis 1972 et célébrée le 5 juin chaque année dans plus de 100 pays.

Comme les jeunes le réalise, il n'y a aujourd'hui plus de doute pour personne, nous traversons une grave crise écologique caractérisée par les changements climatiques. En cinquante ans, le système capitaliste a réussi à charger l'air de gaz a effet de serre avec une économie dépendante du pétrole, à raser une grande partie de nos forêts, à polluer quasiment la totalité des cours d'eau avec des pesticides pour une agriculture de masse plus productive et a transformer de larges territoires en dépotoir au nom d'une consommation toujours plus grande. De plus, les guerres imprérialiste ont causé un véritable écocide.

Les premières victimes de la crise écologique globale sont les masses pauvres, les femmes, les ouvriers et les peuples autochtones. Les plus pauvres souffrent davantage de cette crise car leurs moyens de subsistances sont liés de façon plus étroite aux écosystèmes locaux. Les femmes et les peuples autochtones vivent souvent sous des conditions déjà très précaires ce qui les rend encore plus vulnérables.

Selon un rapport de la Banque mondiale en 2001 «Parmi les effets directs (des changements climatiques) figure la hausse des maladies et des décès liés à la température. Des vagues de chaleur intenses et de longue durée, associées à l'humidité, pourraient faire monter les taux de morbidité et de mortalité, particulièrement parmi les pauvres des villes et les personnes âgées. Un autre effet direct est l'augmentation du nombre de décès et de blessures causés par des événements extrêmes tels que des inondations, des glissements de terrain ou des tempêtes. Au cours des dernières années, plus de 96 % des décès dus à des catastrophes naturelles ont eu lieu dans des pays en développement . »

Nous rejetons l'idée qui veut que « chacun est à blâmer également » pour la crise environnemental, ce qui voile le fond du problème, la question de classe. Les compagnies canadiennes et l'État canadien sont complices dans la destruction de l'environnement, comme par exemple, les compagnies d'extraction minière canadiennes en Amérique latine. Ainsi que Naomi Klein et d'autres l'ont documenté, l'impérialisme a transformé ces désastres écologiques en source de profits.

Ces écosystèmes aujourd'hui en danger sont à la base de toutes économies. Mais le système capitalisme n'a qu'un seul mot d'ordre : le profit maximum. En exigeant la sauvegarde de notre environnement, la jeunesse d'aujourd'hui combat les conséquences graves de ce système pourri. De plus en plus de jeunes supporte l'idée d'avoir plus «d'emplois verts», plus de transports collectifs, une règlementation sévère contre la pollution des compagnies, la paix et la nationalisation des ressources énergétique. Mais jamais le système capitaliste ne se reformera suffisamment pour intégrer la pérennité de l'environnement dans sa façon de produire et d'exploiter. Il faut maintenant que la société prennent démocratiquement en main l'économie mondiale et qu'elle la planifie pour le bénéfice du peuple. C'est une lutte de masse exigeant l'unité entre ceux et celles qui luttent pour l'environnement et la classe ouvrière, et qui mènera inévitablement au socialisme.


On World Environment Day
Central Executive Committee of the YCL-LJC

The Young Communist League of Canada - La Ligue de la Jeunesse communiste du Canada draws attention to World Environment Day, organized by the United Nations since 1972 and celebrated on June 5 in more than 100 countries.
As the youth realize, there is now no doubt we are experiencing a grave ecological crisis characterized by climate change. In fifty years, the capitalist system has managed to load the air with gas emissions because of an economy dependent on oil, clear-cut forests, pollute almost all water systems with pesticides because of agro-industry, and transformer large territories into garbage dumps because of the wasteful market. Imperialist war has caused ecocide.
The first victims of the global ecological crisis are the poor, women, Indigenous peoples, and the labouring masses. The poor suffer more from this crisis because their livelihoods are linked more closely to local ecosystems. Women and indigenous peoples often live under very precarious conditions which makes them even more vulnerable.
Also for workers. According to a 2001 World Bank report "Among the direct effects (climate change) is the increase in diseases and deaths related to temperature. Waves of intense heat and long duration, associated with moisture, could raise the rates of morbidity and mortality, particularly among the urban poor and the elderly. Another direct effect is the increase in the number of deaths and injuries caused by extreme events such as floods, landslides or storms. In recent years, over 96% of deaths caused by disasters occurred in developing countries."

We reject the idea that "everyone is to blame also for the environmental crisis,” which obscures the class-essence of the problem. Canadian companies and their state are complicit in the destruction of the environment; ie., Canadian mining companies in Latin America. As Naomi Klein and others have documented, imperialism has transformed these ecological disasters into a source of profits.
The ecosystems now under threat are at the base of all economies. Capitalism has only one watchword: the maximum profit. Demanding the preservation of our environment, youth today combat the serious consequences of this rotten system. Increasing numbers of young people support "green jobs,” public transport, strict regulations against corporate pollution, nationalization of energy, and peace. But the capitalist system can not be reformed enough to integrate environmental sustainability into its production and administration. We need the democratic planning of society for the benefit of the people. This is a mass struggle requiring unity among those who fight for the environment and the working class, which leads inevitably to socialism!