dimanche 11 octobre 2009

Nouveau site web pour la YCL-LJC

La Ligue des jeunesses communistes à maintenant un tout nouveau site web.
Pour l'instant seule la version anglophone est disponible, mais très bientôt nous aurons mis en ligne le site francophone. Le site est toujours à la même adresse.

mercredi 26 août 2009

Déclaration de la Fédération mondiale de la Jeunesse démocratique

La Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD) a été gravement irritée, attristée, et étonnée par l’attaque raciste et impérialiste menée par l'Association internationale de Fédération d'Athlétisme récemment à Berlin, Allemagne contre la Championne du monde de 800 m de l'Afrique du Sud Caster Semenya. Plusieurs attaques de ce genre contre le peuple africain ont persisté au cours des années et nous condamnons fortement une tendance si raciste menée par les organisateurs de cette fédération d'athlétisme.

Cette attaque n’est pas seulement raciste et sexiste guidée contre l’Afrique du Sud et son peuple mais en plus elle représente une médisance directe aux parents de la championne et à Caster Semanya même, puisqu’elle mine grossièrement de son inné talent.

Aujourd’hui, le peuple Africain joindra fièrement le peuple de l’Afrique du Sud pour saisir l’occasion et célébrer le succès de Caster, la fière championne Africaine. Ce qui nous surprend c’est que, jusqu’à nos jours là, les intérêts néo-colonialistes s’introduisent encore subitement et s’impliquent même au monde sportif.

En plus, l’identification du genre d’une personne n’a pas besoin d’une technologie énorme, au contraire ça peut être déterminé en un clin d’œil. Alors a-t-on besoin d’un géni pour déterminer le genre d’un être humain? On se demande.

Les organisations impérialistes, qui poursuivent leur assaut sans remord, doivent cesser de traiter le peuple Africain (la race Noire) comme s’ils étaient d’une race inférieure et comme s’ils ne méritaient pas les mêmes droits que les leurs. L’Afrique n’est pas un laboratoire qui sert bien à expérimenter l’attitude raciste et impérialiste de ces organisations ; c’est un continent unissant un peuple paisible et affectueux qui lutte toujours pour gagner un control total sur ses ressources, qui garantira un cent pour cent de progrès économique.

Ainsi on hâte toutes les organisations progressives à transmettre leur protestation contre la raciste, inafricaine, inhumaine, et non cultivée flagrante attaque contre Semenya. Tout cela ne fait que prouver que les caprices du racisme sont toujours incarné dans ce soi-disant Monde Global.

FMJD HQ-CC

Budapest
25 Août 2009

mardi 14 juillet 2009

Vidéos Honduras : les images qu'on ne voit pas
Investig'Action

Honduras Laboral, 30 juin :
http://www.honduraslaboral.org/leer.php/1878

Hablahonduras, 1 juillet :
http://hablahonduras.com/

VTV (Venezuela):
http://www.vtv.gov.ve/noticias-internacionales/20164

El Progreso (station interdite), 1 juillet :
http://www.aporrea.org/internacionales/n137781.html

Telesur, 30 juin :
http://www.lasmalaslenguas.es/2009/06/30/golpe-de-estado-en-honduras-imagenes-y-videos-de-la-violenta-represion-fascista/

Radio Globo, 1 juillet :
http://www.buzz.cl/las-imagenes-de-la-represion-golpista-en-honduras/

mercredi 24 juin 2009

FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC

BONNE FÊTE À LA CLASSE OUVRIÈRE DU QUÉBEC

Déclaration conjointe du parti communiste du Québec (section du PCC) et de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada

Le Parti communiste du Québec et la Ligue de la jeunesse communiste du Canada tiennent à offrir leurs vœux de solidarité les plus chaleureux aux travailleuses et aux travailleurs du Québec à l’occasion de leur fête nationale.

Cette année, les Québécoises et les Québécois vont célébrer leur fête nationale dans le contexte de la plus grave crise économique mondiale du capitalisme depuis les années 1930. L’OCDE composé d’une trentaine de pays les plus riches sur la planète prévoit que d’ici 2010, 57 millions de personnes auront perdus leurs emplois dans ses pays-membres et que la crise risque de s’approfondir et de perdurer encore quelques années. On évalue que présentement, plus d’un milliard de personnes dans le monde sont sous-alimentées à cause de cette crise.

Au Québec aussi des dizaines de milliers de travailleuses et de travailleurs perdent leurs emplois et sont réduits au chômage. Des régions entières sont dévastées. Le gouvernement refuse malgré tout de rendre plus accessible l’assurance-emploi. Les salaires et les conditions de travail de celles et ceux qui ont encore un emploi sont lourdement attaqués par les capitalistes voraces qui cherchent à profiter de cette situation pour augmenter leurs taux de profit. La jeunesse ouvrière est particulièrement victime de ces attaques subissant historiquement des taux de chômage plus élevés et une plus grande précarité en emploi.

La nécessité d’en finir avec le système capitaliste responsable de tant de malheurs s’impose de plus en plus comme une évidence. Mais en même temps, il se pose aussi au Québec, la question nationale.

Le peuple du Québec constitue une nation dont les droits sont niés depuis la conquête de la Nouvelle-France par l’Angleterre en 1763, d’abord par les colonialistes britanniques et ensuite par la bourgeoisie canadienne.

La reconnaissance formelle l’année dernière du statut de nation par le gouvernement conservateur de Harper ne fut qu’une manœuvre électoraliste qui n’a rien réglé. Les Conservateurs l’ont d’ailleurs prouvé eux-mêmes à l’automne 2008 lorsqu’ils se sont lancés dans une campagne chauvine anti-Québec à travers le Canada pour attaquer la coalition des partis d’opposition qui menaçaient de les renverser. Le gouvernement canadien ne reconnaît toujours pas les droits nationaux du Québec, dont celui de constituer un État indépendant et souverain. À ses yeux, le Québec doit demeurer une province comme les autres.

Aujourd’hui, cette négation du droit du Québec à l’autodétermination est l’essence de l’oppression nationale qu’il subi. Cette oppression nationale soulève l’indignation du peuple québécois et a engendré depuis les années 60 le mouvement souverainiste ou indépendantiste dirigé par la bourgeoisie et la petite-bourgeoisie québécoise.

Cette bourgeoisie représentée politiquement principalement par le Parti Québécois souhaite entraîner tout le peuple du Québec derrière elle, en appui à sa solution de la question qui se résume à la constitution d’un nouvel état capitaliste et impérialiste qu’elle contrôlerait entièrement et qui maintiendrait, pour son plus grand bénéfice, l’essentiel des manifestations d’oppression et d’exploitation que subit la classe ouvrière québécoise.

Les communistes considèrent qu’embarquer dans la lutte de la bourgeoisie québécoise pour faire un État séparé implique nécessairement de reléguer au second plan et de laisser sur la glace la lutte qui correspond véritablement aux intérêts de la classe ouvrière, la lutte pour le socialisme c’est-à-dire une société dirigée directement par la classe ouvrière pour le bénéfice de la grande majorité du peuple travailleur.

La lutte pour le socialisme exige que la classe ouvrière, composée de diverses nationalités au Canada, soit unie face à son ennemie, la classe des capitalistes, canadiens, québécois et étrangers, pour lui arracher le pouvoir d’État à la grandeur du pays. L’indépendance du Québec non seulement affaiblirait cette lutte pour le socialisme mais risquerait de renforcer la domination de l’impérialisme américain sur le Québec et le reste du Canada.

C’est pour promouvoir cette unité nécessaire que les communistes militent activement au sein de la classe ouvrière multinationale du Canada en proposant un programme de réformes démocratiques et constitutionnelles qui garantiraient la pleine égalité de toutes les nations au Canada, notamment, une nouvelle constitution basée sur un partenariat égal et volontaire du Québec et du Canada anglophone, et garantissant les droits nationaux des peuples autochtones.

VIVE LA CLASSE OUVRIÈRE DU QUÉBEC !
VIVE LA LUTTE POUR LE SOCIALISME !

vendredi 5 juin 2009

À propos de la journée mondiale de l'environnement

Comité exécutif central de la YCL-LJC

The Young Communist League of Canada - La Ligue de la Jeunesse communiste du Canada souligne la journée mondiale de l'environnement organisée par les Nations unies depuis 1972 et célébrée le 5 juin chaque année dans plus de 100 pays.

Comme les jeunes le réalise, il n'y a aujourd'hui plus de doute pour personne, nous traversons une grave crise écologique caractérisée par les changements climatiques. En cinquante ans, le système capitaliste a réussi à charger l'air de gaz a effet de serre avec une économie dépendante du pétrole, à raser une grande partie de nos forêts, à polluer quasiment la totalité des cours d'eau avec des pesticides pour une agriculture de masse plus productive et a transformer de larges territoires en dépotoir au nom d'une consommation toujours plus grande. De plus, les guerres imprérialiste ont causé un véritable écocide.

Les premières victimes de la crise écologique globale sont les masses pauvres, les femmes, les ouvriers et les peuples autochtones. Les plus pauvres souffrent davantage de cette crise car leurs moyens de subsistances sont liés de façon plus étroite aux écosystèmes locaux. Les femmes et les peuples autochtones vivent souvent sous des conditions déjà très précaires ce qui les rend encore plus vulnérables.

Selon un rapport de la Banque mondiale en 2001 «Parmi les effets directs (des changements climatiques) figure la hausse des maladies et des décès liés à la température. Des vagues de chaleur intenses et de longue durée, associées à l'humidité, pourraient faire monter les taux de morbidité et de mortalité, particulièrement parmi les pauvres des villes et les personnes âgées. Un autre effet direct est l'augmentation du nombre de décès et de blessures causés par des événements extrêmes tels que des inondations, des glissements de terrain ou des tempêtes. Au cours des dernières années, plus de 96 % des décès dus à des catastrophes naturelles ont eu lieu dans des pays en développement . »

Nous rejetons l'idée qui veut que « chacun est à blâmer également » pour la crise environnemental, ce qui voile le fond du problème, la question de classe. Les compagnies canadiennes et l'État canadien sont complices dans la destruction de l'environnement, comme par exemple, les compagnies d'extraction minière canadiennes en Amérique latine. Ainsi que Naomi Klein et d'autres l'ont documenté, l'impérialisme a transformé ces désastres écologiques en source de profits.

Ces écosystèmes aujourd'hui en danger sont à la base de toutes économies. Mais le système capitalisme n'a qu'un seul mot d'ordre : le profit maximum. En exigeant la sauvegarde de notre environnement, la jeunesse d'aujourd'hui combat les conséquences graves de ce système pourri. De plus en plus de jeunes supporte l'idée d'avoir plus «d'emplois verts», plus de transports collectifs, une règlementation sévère contre la pollution des compagnies, la paix et la nationalisation des ressources énergétique. Mais jamais le système capitaliste ne se reformera suffisamment pour intégrer la pérennité de l'environnement dans sa façon de produire et d'exploiter. Il faut maintenant que la société prennent démocratiquement en main l'économie mondiale et qu'elle la planifie pour le bénéfice du peuple. C'est une lutte de masse exigeant l'unité entre ceux et celles qui luttent pour l'environnement et la classe ouvrière, et qui mènera inévitablement au socialisme.


On World Environment Day
Central Executive Committee of the YCL-LJC

The Young Communist League of Canada - La Ligue de la Jeunesse communiste du Canada draws attention to World Environment Day, organized by the United Nations since 1972 and celebrated on June 5 in more than 100 countries.
As the youth realize, there is now no doubt we are experiencing a grave ecological crisis characterized by climate change. In fifty years, the capitalist system has managed to load the air with gas emissions because of an economy dependent on oil, clear-cut forests, pollute almost all water systems with pesticides because of agro-industry, and transformer large territories into garbage dumps because of the wasteful market. Imperialist war has caused ecocide.
The first victims of the global ecological crisis are the poor, women, Indigenous peoples, and the labouring masses. The poor suffer more from this crisis because their livelihoods are linked more closely to local ecosystems. Women and indigenous peoples often live under very precarious conditions which makes them even more vulnerable.
Also for workers. According to a 2001 World Bank report "Among the direct effects (climate change) is the increase in diseases and deaths related to temperature. Waves of intense heat and long duration, associated with moisture, could raise the rates of morbidity and mortality, particularly among the urban poor and the elderly. Another direct effect is the increase in the number of deaths and injuries caused by extreme events such as floods, landslides or storms. In recent years, over 96% of deaths caused by disasters occurred in developing countries."

We reject the idea that "everyone is to blame also for the environmental crisis,” which obscures the class-essence of the problem. Canadian companies and their state are complicit in the destruction of the environment; ie., Canadian mining companies in Latin America. As Naomi Klein and others have documented, imperialism has transformed these ecological disasters into a source of profits.
The ecosystems now under threat are at the base of all economies. Capitalism has only one watchword: the maximum profit. Demanding the preservation of our environment, youth today combat the serious consequences of this rotten system. Increasing numbers of young people support "green jobs,” public transport, strict regulations against corporate pollution, nationalization of energy, and peace. But the capitalist system can not be reformed enough to integrate environmental sustainability into its production and administration. We need the democratic planning of society for the benefit of the people. This is a mass struggle requiring unity among those who fight for the environment and the working class, which leads inevitably to socialism!

vendredi 29 mai 2009

La LJC souhaite joyeux anniversaire au Parti Communiste du Canada

La Ligue de la jeunesse communiste du Canada, offre ses salutations chaleureuses, ses meilleurs voeux révolutionnaires et sa solidarité militante à l'occasion du 88e anniversaire du Parti communiste du Canada.

Tout au long de l'histoire du mouvement communiste du Canada, les relations entre le Parti communiste et la Ligue de la jeunesse communiste et ses différents prédécesseurs ont pris diverses formes, toujours caractérisées par de profonds liens d'unité idéologique et de buts, de solidarité et d'amitié.

En cette occasion, nous nous souvenons qu'un grand nombre des camarades qui ont fondé le Parti communiste il y a plusieurs années dans une grange située près de Guelph, en Ontario, étaient de jeunes travailleurs inspirés par la victoire de la Révolution des ouvriers et des paysans russes et par la création de l'Union soviétique en 1917.

Depuis lors, au cours de toute notre histoire, les jeunes ont joué un rôle important dans chacune des grandes luttes menées par le Parti communiste, entre autres, la célèbre marche des chômeurs vers Ottawa, l'héroïque bataillon Mackenzie-Papineau, la solidarité avec les luttes du peuple vietnamien, la riposte contre la trahison constituée par l'Accord de libre-échange nord-américain.

Aujourd'hui, la Ligue des jeunesses communistes, recréé, lutte à nouveau coude à coude avec le Parti communiste pour la paix, l'emploi, l'éducation, les droits démocratiques, la souveraineté du Canada, une solution démocratique à la question nationale et, bien sûr, le socialisme.

Nous sommes heureux de continuer à renforcer les relations entre nos deux organisations et à travailler collectivement pour construire un mouvement communiste pan-canadien puissant et uni.

Solidairement,

Comité exécutif central de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada

vendredi 1 mai 2009

Salutations chaleureuses et militantes pour le 1er Mai 2009

Ligue des jeunesses communistes du Canada
Young Communist League of Canada,
Comité exécutif central,

Avec la crise économique actuelle, le masque de l'impérialisme a été arraché avec la force explosive de ses propres contradictions internes. Les jeunes et les étudiants et les peuples travailleurs du monde sont de façon flagrante forcés de payer pour une crise qu’ils n’ont pas créée. Le Premier Mai 2009, la YCL-LJC se joint en solidarité à la vague de jeunes gens partout au Canada et à travers le monde pour résister aux effets de la crise, et appeler à mettre fin à la guerre et l'agression impérialiste.

Si les jeunes au Canada ont besoin d'une raison de lutter, c’est bien lorsqu’on regarde ce le taux de chômage chez les jeunes en mars dernier: 14,8%, le plus haut en onze ans et le le plus rapide déclin de l'emploi parmi tous les groupes d'âge avec 122 000 emplois perdus depuis Octobre 2008.

Malgré ce contexte, nulle part au Canada, l'assurance-emploi n’a été rendu plus accessible aux jeunes. Nulle part la crise poussée à l’extrême par l’oppression nationale que subissent les peuples autochtones n’a été considérée. Pas une seule province n’a pris des mesures pour combler l'écart salarial entre les hommes et les femmes, ou annoncé une réduction de frais de scolarité (elles ont fait le contraire), ou investis dans des logements abordables pour les jeunes, ou même légiférer pour un salaire minimum au-dessus du seuil de pauvreté. Au lieu de cela, certains gouvernements sont en train de réduire encore plus le taux de salaire minimum discriminatoire réservé aux jeunes ou aux étudiants!

Le budget militaire fédéral de plusieurs milliards augmentent de plus en plus – en appui à la politique étrangère impérialiste du Canada en Afghanistan, ainsi qu’au Soudan, en Haïti et en Yougoslavie (et en soutien aux régimes réactionnaires comme la Colombie et Israël). À tous les niveaux - fédéral, provincial, municipal – l’État a demandé la baisse des salaires, des pensions et des économies des travailleuses et des travailleurs, tout en récompensant les chefs d’entreprises avec des milliards de l'argent des travailleuses-eurs dans des caisses noires et plus de crédit. Nos préoccupations sont les mêmes que celles des travailleuses et des travailleurs de l'industrie en lutte contre les concessions, et sont diamétralement opposées aux patrons.

Cette crise mondiale est une crise du capitalisme. La voie à suivre est de combattre - de construire et de renforcer un vaste et puissant mouvement populaire, surmonter toutes les divisions, le racisme, le sexisme, l'âgisme, en finir avec les conservateurs d’Harper, et avec tous nos oppresseurs, et de gagner une nouvelle orientation axée sur un développement écologique et sur les besoins de la population et non sur la cupidité des entreprises.

Dans cette lutte cruciale en ce 1er mai 2009, nous levons le drapeau rouge du socialisme comme une nécessité urgente, et possible! Nous adressons nos salutations chaleureuses et militantes de solidarité fraternelle et nous nous tenons à côté de tous ceux et celles qui luttent pour la justice et la dignité partout au Canada et dans le monde.

Renforçons la lutte des jeunes et des étudiants!
Notre avenir, notre combat!

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Warm militant greetings on May Day 2009

Ligue de la Jeunesse communiste du Canada
Young Communist League of Canada,
Central Executive Comittee,

With the current economic crisis, the mask of imperialism has been ripped off with the full explosive force its own internal contradictions. Youth and students and the working peoples of the world are being forced to pay for a crisis we did not create. On May Day 2009, the YCL-LJC joins in solidarity with the wave of young people across Canada and internationally resisting the effects of the crisis, and calling for an end to imperialist war and aggression.

If young people in Canada needed a reason to fight-back, look at this March’s youth unemployment figures: 14.8%, the highest in eleven years and the fastest rate of job decline among all age groups with 122,000 jobs lost since October 2008.

In this context, nowhere in Canada has Employment Insurance been made more accessible to youth. Nowhere has the extreme crisis of Aboriginal peoples’ national oppression been addressed. Not one province has moved to close the wage gap between men and women, or announced a substantial tuition reduction (in fact, the opposite), or invested in affordable housing for youth, or even legislated a minimum wage above the poverty line. Instead, some governments are reducing the discriminatory youth or student minimum wage rates!

The billion-dollar federal military budget is increasing – fueling Canada’s imperialist foreign policy in Afghanistan, as well as Sudan, Haiti, and Yugoslavia (supporting reactionary regimes like Colombia and Israel). On all levels – federal, provincial, municipal – the state has demanded lower wages, workers’ pensions and savings, while rewarding CEOs with billions of worker’s money in slush funds and more credit. Our stakes are on the same side as the industrial workers fighting concessions, and diametrically opposed to the bosses.

This global crisis is a crisis of capitalism. The way forward is to fight – to build and strengthen a broad and powerful people’s movement, overcome all divisions of racism, sexism, homophobia, ageism, turn the tables on the Harper Conservatives, and all our oppressors in their executive suits, and to win a bold new direction centered on ecological sustainability and the people’s needs – not corporate greed.

In this sharpening struggle on May Day 2009, we raise the red flag of socialism as urgent, necessary and possible! We extend our warm militant greetings of fraternal solidarity and stand with all those who are struggling for justice and dignity across Canada and around the world.

Reinforce the struggles of youth and students!
Our Future, Our Fight!


jeudi 23 avril 2009

Nouveau numéro de Rebel Youth!

Une nouvelle édition de Rebel Youth vient tout juste de sortir!


Cliquez ici pour toutes les informations sur comment vous procurer une copie.

mercredi 25 mars 2009

Clin d'oeil

Les membres et des sympathisant-e-s de la LJC ont participé à la manifestation de la 13e journée internationale contre la brutalité policière organisé par le COBP (Collectif opposé à la brutalité policière). On peut voir quelques photographies de nous dans les médias. Notamment dans le rue frontenac.com








mardi 6 janvier 2009

À Lire

Pour mieux comprendre ce qu'est une organisation de la Jeunesse communiste comme la LJC et sa relation avec les partis politique, voici un texte de la troisième Internationale encore tout d'actualité qui tente de l'expliquer.

III° Congrès - juin 1921
Internationale Communiste

RÉSOLUTION SUR L'INTERNATIONALE COMMUNISTE ET LE MOUVEMENT DE LA JEUNESSE COMMUNISTE

1. Le mouvement de la jeunesse socialiste est né sous la pression de l'exploitation capitaliste de la jeunesse laborieuse et du système illimité du militarisme bourgeois. Il est né comme réaction contre les tentatives d'empoisonnement de la jeunesse laborieuse par les idées bourgeoises nationalistes et contre la négligence et l'oubli dont s'étaient rendus coupables le parti social-démocrate et les syndicats dans la plupart des pays vis-à-vis des exigences économiques, politiques et spirituelles de la jeunesse.

Dans presque tous les pays les organisations de la jeunesse socialiste furent créées sans le concours des partis social-démocrates et des syndicats, qui devenaient toujours de plus en plus opportunistes et réformistes, et dans quelques pays ces organisations se formèrent même contre la volonté de ces partis et des syndicats. Ceux-ci virent un très gros danger dans l'apparition des jeunesses socialistes révolutionnaires indépendantes et essayèrent de réprimer ce mouvement, d'en changer le caractère et de lui imposer leur politique, en exerçant sur lui une tutelle bureaucratique, et en essayant de le priver de toute indépendance.

2. En outre, la guerre impérialiste et l'attitude prise dans la plupart des pays par les partis social-démocrates devaient agrandir l'abîme creusé entre les partis social-démocrates et les jeunesses internationales et révolutionnaires et accélérer le conflit. La situation de la jeunesse laborieuse empira pendant la guerre à cause de la mobilisation, de l'exploitation renforcée dans les industries militaires et de la militarisation derrière le front. La meilleure partie de la jeunesse socialiste prit résolument position contre la guerre et le nationalisme, se sépara des partis social-démocrates et commença une action politique propre (Conférences Internationales de la Jeunesse à Berne, en 1915, à Iéna, en 1916).

Dans leur combat contre la guerre, les meilleurs groupes révolutionnaires des ouvriers adultes soutinrent les jeunesses socialistes qui devinrent par là un point de rassemblement des forces révolutionnaires. Elles prirent ainsi sur elles les fonctions des partis révolutionnaires qui faisaient défaut. Elles devinrent l'avant-garde dans le combat révolutionnaire et prirent la forme d'organisations politiques indépendantes.

3. Avec l'apparition de l'Internationale Communiste et de partis communistes dans différents pays, le rôle des jeunesses révolutionnaires dans tout le mouvement du prolétariat se modifie. De par sa situation économique et grâce à des traits psychologiques particuliers, la jeunesse ouvrière est plus facilement accessible aux idées communistes et fait preuve, lors des combats révolutionnaires, d'un enthousiasme révolutionnaire plus grand que ses aînés les ouvriers. Toutefois ce sont les partis communistes qui prennent sur eux le rôle d'avant-garde qu'avaient joué les jeunes, en ce qui concerne l'action politique indépendante et la direction politique. Si les organisations de la jeunesse communiste continuaient à exister en qualité d'organisations indépendantes au point de vue politique et en jouant un rôle dirigeant, l'on verrait l'existence de deux partis communistes concurrents qui ne se distingueraient entre eux que par l'âge de leurs membres.

4. Le rôle actuel de la jeunesse consiste en ce qu'elle doit réunir les jeunes ouvriers, les éduquer dans un esprit communiste aux premiers rangs de la bataille communiste. Le temps est passé où la jeunesse pouvait se borner à un travail bon pour de petits groupes de propagande, composés de peu de membres. Il y a aujourd'hui, à part l'agitation et la propagande, menées avec persévérance et avec de nouvelles méthodes, encore un moyen de conquérir les larges masses de jeunes ouvriers : c'est de provoquer et diriger les combats économiques.

Les organisations de la jeunesse doivent élargir et renforcer leur travail d'éducation en se conformant à leur nouvelle mission. Le principe fondamental de l'éducation communiste dans le mouvement de la jeunesse communiste est la participation active à tous les combats révolutionnaires, participation qui doit être étroitement liée à l'école marxiste.

Un autre devoir important des jeunesses à l'époque actuelle, c'est de détruire l'idéologie centriste et social-patriotique parmi la jeunesse ouvrière et de débarrasser celle-ci des tuteurs et des chefs social-démocrates. En même temps, elles doivent tout faire pour activer le processus de rajeunissement résultant du mouvement des masses, en déléguant rapidement dans les partis communistes ses membres les plus âgés.

La grande différence fondamentale qui existe entre les jeunesses communistes et les jeunesses centristes et social-patriotiques devient surtout apparente par la participation active à tous les problèmes de la vie politique et aux combats et actions révolutionnaires, de même que par la collaboration à la construction des partis communistes.

5. Les rapports entre les jeunesses et les partis communistes diffèrent radicalement de ceux qui existent entre les organisations de la jeunesse révolutionnaire et les partis social-démocrates. La plus grande uniformité et la centralisation la plus stricte sont nécessaires dans le combat commun pour la réalisation rapide de la révolution prolétarienne. La direction politique ne peut appartenir au point de vue international qu'à l'Internationale. Il est du devoir des organisations de la jeunesse communiste de se subordonner à cette direction politique (programme, tactique et directives politiques) et de s'incorporer au front révolutionnaire commun. Étant donné les différents degrés de développement révolutionnaire des partis communistes, il est nécessaire que dans des cas exceptionnels, l'application de ce principe soit subordonnée à une décision spéciale du Comité Exécutif de l'Internationale Communiste et de l'Internationale de la Jeunesse tenant compte des conditions particulières existantes. Les jeunesses communistes, qui ont commencé à organiser leurs rangs selon les règles de la centralisation la plus stricte, devront se soumettre, pour réaliser et diriger la révolution prolétarienne, à la discipline d'airain de l'Internationale Communiste. Les jeunesses doivent s'occuper au sein de leurs organisations de toutes les questions politiques et tactiques, à l'endroit desquelles elles doivent toujours prendre position ; et à l'intérieur des partis communistes de leur pays elles doivent toujours agir non contre ces partis, mais dans le sens des décisions prises par eux. En cas de graves dissensions entre les partis communistes et les jeunesses, celles-ci doivent faire valoir leur droit d'appel au Comité Exécutif de l'Internationale Communiste. L'abandon de leur indépendance politique ne signifie aucunement l'abnégation de leur indépendance organique, qu'il faut conserver pour des raisons d'éducation.

Comme pour la bonne direction de la lutte révolutionnaire, le maximum de centralisation et d'unité sont nécessaires, dans les pays où l'évolution historique a placé la jeunesse dans la dépendance du parti, ces relations doivent être maintenues à titre de règle ; les divergences entre les deux organes sont résolues par le Comité Exécutif de l'Internationale Communiste de la Jeunesse.

6. Une des tâches les plus urgentes et les plus importantes des jeunesses est de se débarrasser de tous les restes de l'idée de son rôle politique dirigeant – survivance de leur période d'absolue autonomie. Le presse et tout l'appareil des jeunesses doivent être utilisées pour imprégner les jeunes communistes du sentiment et de la conscience qu'ils sont des soldats et des membres responsables d'un seul parti communiste.

Les organisations de la jeunesse communiste doivent faire d'autant plus attention et donner d'autant plus de temps à ce travail qu'elles commencent, grâce à la conquête de groupes toujours plus nombreux de jeunes ouvriers, à se transformer en mouvement de masses.

7. La collaboration politique étroite entre les jeunesses et les partis communistes doit trouver son expression dans une liaison organique solide entre les deux organisations. Ce qui est absolument nécessaire, c'est un échange permanent et mutuel de représentants entre les organes dirigeants des jeunesses et des partis à tous les échelons : province, arrondissement, canton et jusqu'aux derniers noyaux, dans les groupes d'usines et dans les syndicats, de même que la participation mutuelle à toutes les conférences et congrès. De cette façon le parti communiste aura la possibilité d'exercer une influence continue sur l'activité de la jeunesse et de la soutenir, tandis que celle-ci pourra également avoir une influence réelle sur l'activité du parti.

8. Les rapports entre l'Internationale Communiste et l'Internationale de la Jeunesse sont encore plus étroits qu'entre l'Internationale et les Partis Communistes. Le rôle de l'Internationale Communiste de la Jeunesse consiste à centraliser et à diriger le mouvement de la jeunesse communiste, à soutenir et encourager moralement et matériellement les différentes unions, à créer de nouvelles organisations de la jeunesse communiste là où elles n'existent pas et à faire la propagande internationale pour le mouvement de la jeunesse communiste et pour son programme. L'Internationale Communiste de la Jeunesse constitue une partie de l'Internationale Communiste et en cette qualité elle est subordonnée aux décisions du Congrès et de l'Exécutif de l'Internationale Communiste. C'est dans ces limites qu'elle exécute son travail et agit en qualité d'intermédiaire et d'interprète de la volonté politique de l'Internationale Communiste dans toutes les sections de cette dernière. C'est par l'échange constant et mutuel et une collaboration étroite continuelle qu'on peut assurer un contrôle constant de la part de l'Internationale Communiste et le travail le plus fécond de l'Internationale Communiste de la Jeunesse sur tous les terrains de son activité (direction du mouvement, agitation, organisation, renforcement et soutien des organisations de la jeunesse communiste).