La Ligue de la jeunesse communiste
La voix des jeunes travailleurs du Canada
«La lutte pour une vie meilleure»
Luttes de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada (1923-2003)
La Ligue de la jeunesse communiste a été formée en 1923. Au cours des années, la LJC a connu des conditions changeantes, ayant souvent été forcée d'assumer différentes formes d'organisation et différentes tactiques, y compris celles des organisations clandestines. Pourtant, dans son ensemble, la LJC a toujours fait partie de la vie politique canadienne dès sa fondation.
La Ligue de la jeunesse communiste du Canada a été l'un des nombreux groupes communistes qui, partout à travers le monde, s'étaient constitués immédiatement après la formation du premier État socialiste du monde, l'URSS. Dans les années 1920, l'une des grandes campagnes que les communistes, jeunes et vieux, avaient organisée consistait à gagner l'appui de la population pour assurer au socialisme le droit d'exister dans le monde en tant que système social et en tant qu'État.
Comme vous le savez probablement, les classes dominantes des pays capitalistes s'étaient opposées fortement à l'existence de l'Union soviétique en imposant des mesures d'isolement économique et politique et en déclenchant une intervention militaire ouverte dès les premiers jours de l'État socialiste. Les "volontaires" canadiens, par exemple, avaient été recrutés au sein de la Gendarmerie royale du Canada, et des forces de police de l'ancien Dominion avaient combattu pendant la Guerre civile aux côtés des armées blanches. La LJC s'était constituée en tant que parties du mouvement visant à mettre fin au harcèlement politique, militaire et économique du premier État socialiste au monde.
Au pays, la LJC avait constitué une force importante de syndicalisation des jeunes travailleurs, d'agitation pour élever le niveau de conscience sociale des jeunes, d'éducation des personnes sur la puissance du socialisme. Après les premières années d'inexpérience et de croissance, la LJC était devenue, à la fin des années 1920, un élément important du mouvement des jeunes du Canada.
La crise économique (ou plutôt l'effondrement) de 1929 avait créé d'incroyables épreuves pour des millions de jeunes, et la LJC avait rapidement entrepris des campagnes pour défendre les droits de cette génération. La LJC avait été un élément-clé du travail de formation des nombreuses organisations de chômeurs, qui avaient joué un rôle important dans la vie du Canada pendant cette décennie. Les membres de la LJC avaient fait partie des organisateurs des manifestations de masse exigeant du secours pour les chômeurs, des prestations d'assurance-chômage, des emplois. Une de ces gigantesques manifestations avait été la marche des chômeurs sur Ottawa et la manifestation du bureau de poste de Vancouver entre autres. Pour les membres de la LJC qui avaient la chance d'avoir des emplois, leurs tâches, qui consistaient à aider à établir des syndicats, à diriger des grèves et, en général, à participer principalement aux luttes des travailleurs, étaient extrêmement difficiles en raison des conditions économiques qui régnaient. Malgré cette situation, au cours de cette période, les membres de la LJC avaient participé à de nombreuses grèves et luttes couronnées de succès.
L'un des plus héroïques chapitres de l'histoire de notre organisation a également eu lieu au cours de cette décennie, sous la forme de la création des Bataillons Mackenzie-Papineau des Brigades internationales, qui ont combattu le fascisme en Espagne. En tout 1 200 jeunes canadiens s'étaient portés volontaires et étaient allés en Espagne combattre le fascisme espagnol, italien et allemand. Un grand nombre de ces perspicaces volontaires, avaient été membres de la LJC, mais, tragiquement, seulement 600 des 1 200 étaient revenus d'outremer.
La Guerre civile d'Espagne et la défense de la démocratie avaient absorbé tous les effectifs de la LJC ainsi que des centaines de milliers de jeunes progressistes canadiens. En plus de la vigoureuse campagne de recrutement de volontaires, des campagnes de collecte de fonds avaient été organisées pour fournir de l'aide médicale et de différentes sortes pour l'Espagne, pour envoyer des volontaires canadiens outremer et pour développer l'appui des travailleurs du Canada pour la République espagnole. C'est en participant à ces activités et à plusieurs autres que la LJC s'était développée considérablement au cours des années 1930, et au moment de l'éclatement de la Deuxième guerre mondiale, la LJC avait été l'une des plus fortes organisations de jeunesse du Canada. La mobilisation antifasciste de la LJC au cours des années 1930 avait considérablement aidé à préparer la participation massive du Canada dans la guerre contre le fascisme en Europe. Des milliers de membres de la LJC, dont plusieurs vétérans de la Guerre civile d'Espagne, avaient été parmi les premiers volontaires à s'engager dans la lutte contre les forces nazies.
Au pays, la LJC avait été extrêmement active dans l'organisation des efforts de production pour vaincre le fascisme, dans l'agitation continuelle pour l'amélioration des conditions de la jeune génération canadienne. Comme dans les années 1930, cette période avait été également une période de grande croissance de la force et de l'influence de l'ensemble du mouvement communiste du Canada, y compris de la LJC.
Mais avec la fin de la Deuxième guerre mondiale, la «Guerre froide» s'était développée et la LJC, en tant que partie du mouvement communiste du Canada, avait été la cible d'attaques de grande envergure au sein du pays. La peur de l'espionnage et les fausses alertes de descentes de police, les intimidations, le harcèlement policier entre autres étaient devenus presque des cas routiniers pour les membres de la Fédération nationale des jeunes travailleurs (FNJT), l'organisation de jeunes communistes du Canada. Il est évident que le harcèlement et l'intimidation avaient eu un effet négatif, et les effectifs de l'organisation avaient diminué.
Mais tout n'avait pas été négatif pendant cette période. Au niveau mondial, la FNJT (LJC) avait été un membre fondateur de la nouvelle organisation internationale de jeunesse, la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, qui avait réuni des centaines de millions de jeunes du monde entier en une organisation antifasciste et anti-impérialiste de la jeunesse. Plus importante à long terme avait été la naissance d'un système mondial d'États socialistes après la guerre, qui avaient conduit directement à une nouvelle reprise des luttes de libération nationale, anti-impérialistes et anticolonialistes, qui continuent à se développer de nos jours à des niveaux d'intensité de plus en plus élevés.
Au Canada, malgré le harcèlement et les provocations, la FNJT n'a pas laissé tomber la lutte ou disparu. Elle a riposté. Les membres de la FNJT ont joué des rôles de premier plan dans un grand nombre de campagnes de masse : pour la libération de Ethel et de Julius Rosenberg, faussement accusés par les États-Unis d'espionnage de secrets atomiques, pour la fin des essais et de la construction d'armes nucléaires, pour le retrait des soldats canadiens pendant la Guerre de Corée. Certaines de ces luttes, dont le bien-fondé est généralement admis de nos jours, telles que la lutte pour la souveraineté nationale du Canada, le droit à l'autodétermination du Québec, le développement des ressources énergétiques du Canada au service des Canadiens, ont été menées en premier par les communistes, y compris par les membres de la FNJT au début et au milieu des années 1950.
Au milieu des années 1950, la FNJT a changé de nom et a d'abord adopté le nom de Ligue de la jeunesse socialiste du Canada, pour reprendre ensuite celui de Ligue de la jeunesse communiste. Au début des années 1960, la LJC a été une force dirigeante de l'organisation de l'opposition à la guerre des États-Unis contre le Vietnam, un appui au mouvement des droits civil et au mouvement pour la paix en général. Depuis 1970, une nouvelle dimension a été ajoutée à la LJC, celle de la défense des droits de la jeunesse au Canada en tant que développement de l'unité anti-impérialiste.
Depuis la Deuxième guerre mondiale, la LJC a participé activement dans un grand nombre de campagnes et d'événements internationaux, entre autres les Festivals mondiaux de la jeunesse et des étudiants, à plusieurs congrès et réunions internationaux, ainsi qu'à des campagnes comme celle en faveur de la libération d'Angela Davis.
La Ligue de la jeunesse communiste du Canada a été liquidée lors de la crise du mouvement communiste des années 1990. Les jeunes canadiens sont ainsi restés sans voix au sein du mouvement communiste. En 1994, une tentative de réunir la Ligue de la jeunesse communiste a eu lieu mais a malheureusement échoué. Aujourd'hui, nous sommes à nouveau prêts à lutter et aussi déterminés que jamais. Nous sommes fiers de notre histoire et nous continuons à l'enrichir en multipliant nos activités militantes. Au cours de votre militantisme au sein de la LJC, vous rencontrerez un grand nombre de leaders du mouvement syndical, du mouvement de la paix et des mouvements communistes. Nous sommes sûrs que vous serez surpris du nombre de personnes qui ont d'abord été membres de la LJC. Vous pouvez suivre cette voie vous aussi. Adhérez aujourd'hui à la LJC et faites partie du mouvement de jeunesse pour changer le monde!
Les jeunes sont l'avenir! L'avenir est au socialisme.
La voix des jeunes travailleurs du Canada
«La lutte pour une vie meilleure»
Luttes de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada (1923-2003)
La Ligue de la jeunesse communiste a été formée en 1923. Au cours des années, la LJC a connu des conditions changeantes, ayant souvent été forcée d'assumer différentes formes d'organisation et différentes tactiques, y compris celles des organisations clandestines. Pourtant, dans son ensemble, la LJC a toujours fait partie de la vie politique canadienne dès sa fondation.
La Ligue de la jeunesse communiste du Canada a été l'un des nombreux groupes communistes qui, partout à travers le monde, s'étaient constitués immédiatement après la formation du premier État socialiste du monde, l'URSS. Dans les années 1920, l'une des grandes campagnes que les communistes, jeunes et vieux, avaient organisée consistait à gagner l'appui de la population pour assurer au socialisme le droit d'exister dans le monde en tant que système social et en tant qu'État.
Comme vous le savez probablement, les classes dominantes des pays capitalistes s'étaient opposées fortement à l'existence de l'Union soviétique en imposant des mesures d'isolement économique et politique et en déclenchant une intervention militaire ouverte dès les premiers jours de l'État socialiste. Les "volontaires" canadiens, par exemple, avaient été recrutés au sein de la Gendarmerie royale du Canada, et des forces de police de l'ancien Dominion avaient combattu pendant la Guerre civile aux côtés des armées blanches. La LJC s'était constituée en tant que parties du mouvement visant à mettre fin au harcèlement politique, militaire et économique du premier État socialiste au monde.
Au pays, la LJC avait constitué une force importante de syndicalisation des jeunes travailleurs, d'agitation pour élever le niveau de conscience sociale des jeunes, d'éducation des personnes sur la puissance du socialisme. Après les premières années d'inexpérience et de croissance, la LJC était devenue, à la fin des années 1920, un élément important du mouvement des jeunes du Canada.
La crise économique (ou plutôt l'effondrement) de 1929 avait créé d'incroyables épreuves pour des millions de jeunes, et la LJC avait rapidement entrepris des campagnes pour défendre les droits de cette génération. La LJC avait été un élément-clé du travail de formation des nombreuses organisations de chômeurs, qui avaient joué un rôle important dans la vie du Canada pendant cette décennie. Les membres de la LJC avaient fait partie des organisateurs des manifestations de masse exigeant du secours pour les chômeurs, des prestations d'assurance-chômage, des emplois. Une de ces gigantesques manifestations avait été la marche des chômeurs sur Ottawa et la manifestation du bureau de poste de Vancouver entre autres. Pour les membres de la LJC qui avaient la chance d'avoir des emplois, leurs tâches, qui consistaient à aider à établir des syndicats, à diriger des grèves et, en général, à participer principalement aux luttes des travailleurs, étaient extrêmement difficiles en raison des conditions économiques qui régnaient. Malgré cette situation, au cours de cette période, les membres de la LJC avaient participé à de nombreuses grèves et luttes couronnées de succès.
L'un des plus héroïques chapitres de l'histoire de notre organisation a également eu lieu au cours de cette décennie, sous la forme de la création des Bataillons Mackenzie-Papineau des Brigades internationales, qui ont combattu le fascisme en Espagne. En tout 1 200 jeunes canadiens s'étaient portés volontaires et étaient allés en Espagne combattre le fascisme espagnol, italien et allemand. Un grand nombre de ces perspicaces volontaires, avaient été membres de la LJC, mais, tragiquement, seulement 600 des 1 200 étaient revenus d'outremer.
La Guerre civile d'Espagne et la défense de la démocratie avaient absorbé tous les effectifs de la LJC ainsi que des centaines de milliers de jeunes progressistes canadiens. En plus de la vigoureuse campagne de recrutement de volontaires, des campagnes de collecte de fonds avaient été organisées pour fournir de l'aide médicale et de différentes sortes pour l'Espagne, pour envoyer des volontaires canadiens outremer et pour développer l'appui des travailleurs du Canada pour la République espagnole. C'est en participant à ces activités et à plusieurs autres que la LJC s'était développée considérablement au cours des années 1930, et au moment de l'éclatement de la Deuxième guerre mondiale, la LJC avait été l'une des plus fortes organisations de jeunesse du Canada. La mobilisation antifasciste de la LJC au cours des années 1930 avait considérablement aidé à préparer la participation massive du Canada dans la guerre contre le fascisme en Europe. Des milliers de membres de la LJC, dont plusieurs vétérans de la Guerre civile d'Espagne, avaient été parmi les premiers volontaires à s'engager dans la lutte contre les forces nazies.
Au pays, la LJC avait été extrêmement active dans l'organisation des efforts de production pour vaincre le fascisme, dans l'agitation continuelle pour l'amélioration des conditions de la jeune génération canadienne. Comme dans les années 1930, cette période avait été également une période de grande croissance de la force et de l'influence de l'ensemble du mouvement communiste du Canada, y compris de la LJC.
Mais avec la fin de la Deuxième guerre mondiale, la «Guerre froide» s'était développée et la LJC, en tant que partie du mouvement communiste du Canada, avait été la cible d'attaques de grande envergure au sein du pays. La peur de l'espionnage et les fausses alertes de descentes de police, les intimidations, le harcèlement policier entre autres étaient devenus presque des cas routiniers pour les membres de la Fédération nationale des jeunes travailleurs (FNJT), l'organisation de jeunes communistes du Canada. Il est évident que le harcèlement et l'intimidation avaient eu un effet négatif, et les effectifs de l'organisation avaient diminué.
Mais tout n'avait pas été négatif pendant cette période. Au niveau mondial, la FNJT (LJC) avait été un membre fondateur de la nouvelle organisation internationale de jeunesse, la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique, qui avait réuni des centaines de millions de jeunes du monde entier en une organisation antifasciste et anti-impérialiste de la jeunesse. Plus importante à long terme avait été la naissance d'un système mondial d'États socialistes après la guerre, qui avaient conduit directement à une nouvelle reprise des luttes de libération nationale, anti-impérialistes et anticolonialistes, qui continuent à se développer de nos jours à des niveaux d'intensité de plus en plus élevés.
Au Canada, malgré le harcèlement et les provocations, la FNJT n'a pas laissé tomber la lutte ou disparu. Elle a riposté. Les membres de la FNJT ont joué des rôles de premier plan dans un grand nombre de campagnes de masse : pour la libération de Ethel et de Julius Rosenberg, faussement accusés par les États-Unis d'espionnage de secrets atomiques, pour la fin des essais et de la construction d'armes nucléaires, pour le retrait des soldats canadiens pendant la Guerre de Corée. Certaines de ces luttes, dont le bien-fondé est généralement admis de nos jours, telles que la lutte pour la souveraineté nationale du Canada, le droit à l'autodétermination du Québec, le développement des ressources énergétiques du Canada au service des Canadiens, ont été menées en premier par les communistes, y compris par les membres de la FNJT au début et au milieu des années 1950.
Au milieu des années 1950, la FNJT a changé de nom et a d'abord adopté le nom de Ligue de la jeunesse socialiste du Canada, pour reprendre ensuite celui de Ligue de la jeunesse communiste. Au début des années 1960, la LJC a été une force dirigeante de l'organisation de l'opposition à la guerre des États-Unis contre le Vietnam, un appui au mouvement des droits civil et au mouvement pour la paix en général. Depuis 1970, une nouvelle dimension a été ajoutée à la LJC, celle de la défense des droits de la jeunesse au Canada en tant que développement de l'unité anti-impérialiste.
Depuis la Deuxième guerre mondiale, la LJC a participé activement dans un grand nombre de campagnes et d'événements internationaux, entre autres les Festivals mondiaux de la jeunesse et des étudiants, à plusieurs congrès et réunions internationaux, ainsi qu'à des campagnes comme celle en faveur de la libération d'Angela Davis.
La Ligue de la jeunesse communiste du Canada a été liquidée lors de la crise du mouvement communiste des années 1990. Les jeunes canadiens sont ainsi restés sans voix au sein du mouvement communiste. En 1994, une tentative de réunir la Ligue de la jeunesse communiste a eu lieu mais a malheureusement échoué. Aujourd'hui, nous sommes à nouveau prêts à lutter et aussi déterminés que jamais. Nous sommes fiers de notre histoire et nous continuons à l'enrichir en multipliant nos activités militantes. Au cours de votre militantisme au sein de la LJC, vous rencontrerez un grand nombre de leaders du mouvement syndical, du mouvement de la paix et des mouvements communistes. Nous sommes sûrs que vous serez surpris du nombre de personnes qui ont d'abord été membres de la LJC. Vous pouvez suivre cette voie vous aussi. Adhérez aujourd'hui à la LJC et faites partie du mouvement de jeunesse pour changer le monde!
Les jeunes sont l'avenir! L'avenir est au socialisme.
ADHÉREZ À LA LIGUE DE LA JEUNESSE COMMUNISTE DU CANADA
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Adresse courriel en français : quebec@ycl-ljc.ca
Adresse courriel en anglais : ycl-ljc@ycl-ljc.ca
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