samedi 6 décembre 2008

Vidéo sur Manon Massé fait à l'occasion de la journée monidlae de lutte au VIH-Sida par la LJC-Q

Cliquez ICI

Vidéo de la LJC-Q sur la manifestation pour Freddy Villanueva

jeudi 23 octobre 2008

Clin d'oeil

Nous vous invitons à visionner cet extrait du téléjournal ou on parle de la manifestation pour la paix de samedi le 18 octobre. A partir de 10 minutes environ, on commence a parler de la manifestation et entre 10 minutes 25 secondes et 10 minutes 30 secondes, on voit des belles tronches de manifestant-e-s de la LJC-Q.

La banière de la YCL-LJC est désormais dans les archives de Radio-Canada.

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3D/medianet/2008/CBFT/telejournal200810182200.asx&promo%3DZAPmedia_Telejournal

Toujours Rebelles!

À toutes les jeunes féministes!

Vous pouvez consulter dès maintenant le manifeste des jeunes féministes au www.rebelles2008.org ! Ce manifeste est une des traces politiques féministes majeures du rassemblement pancanadien des jeunes féministesToujours rebELLEs.

Nous vous invitons à l’utiliser dans vos milieux, il a été fait pour alimenter les luttes de toutes les jeunes féministes, qu’elles soient locales, provinciales ou pancanadiennes et pour rendre encore plus visibles les jeunes féministes !

Pour voir le communiqué : Cliquez ici

Ceci est un appel à l'action!
Solidairement,

Le Comité organisateur de Toujours Rebelles

samedi 18 octobre 2008

Élections 2008

Pour connaître les résultats du Parti communiste ainsi que les analyse de la campagne électorale que nous venons de vivre, rendez-vous sur http://ycl-ljc-elections2008.blogspot.com/. Le blog continuera d'être mis à jour.

Harper, ta guerre on te la laissera pas faire !

Aujourd'hui, la LJC-Q à participé à la manifestation qui avait lieue à Montréal comme dans beaucoup d'autres villes au Canada dans le cadre de la journée pancanadienne d'action contre la guerre en Afghanistan. La manifestation se déroulait dans le contexte de la campagne électorale fédérale qui s'est terminée par l'élection d'un autre gouvernement conservateur, minoritaire mais renforcé. Même si la majorité de la population s'y oppose, la guerre en Afghanistan et le militarisme de la politique étrangère du Canada n'ont pas été des enjeux majeurs de cette élection. Un millier de personnes ont donc fait comme nous et sont venues prendre les rues de l'est de Montréal. La manifestation s'est terminé par une grande chaîne humaine devant un bâtiment militaire.









Manifestation pour Freddy Villanueva

De 300 à 400 personnes étaient réunies samedi le 11 octobre dans Montréal-Nord pour protester contre les abus policiers.

La campagne de peur de la police concernant le potentiel caractère violent de la manifestation n’a pas réussi à dissuader les familles, jeunes et vieux de participer à l’action. Les revendications étaient claires : il est exigé qu’il y ait une enquête publique et indépendante sur la mort de Freddy Villanueva, la fin du profilage racial, des abus et de l’impunité policière et la reconnaissance du principe selon lequel tant qu’il y aura de l’insécurité économique, il y aura de l’insécurité social.

Les policiers étaient environ aussi nombreux que les manifestants. Il n’y a eu aucune provocation des deux côtés de la manifestation. Un nombre impressionnant de journalistes, photographes et cameramans étaient présents pour couvrir l’événement qui s’est terminé au parc Henri-Bourassa avec un spectacle de Rap et quelques discours engagés.


Le groupe Montréal-Nord Républik qui s’est formé à la suite de la mort de Freddy Villanueva et qui est un des principaux organisateurs de cette manifestation appellera à de nouveaux rassemblements comme celui-ci tant que la mort de Freddy restera impuni.


Pour voir toute les photographies :

Cliquez ICI

mardi 14 octobre 2008

vendredi 10 octobre 2008

Message important

La répression policière ce fait de plus en plus sentir. Samedi, soit demain, il y aura une manifestation pour souligner l'assassinat de Fredy Villanueva. La police fait tout pour faire avorter cette action. Elle a recourt à la menace, à l'intimidation et à la diffusion de mensonges dans les médias. La LJC-Q appelle donc à une mobilisation générale à la manifestation de Samedi, 14h à Montréal-Nord au Parc Pillon.

Nous vous invitons à lire les articles et communiqués suivant pour en savoir plus :

jeudi 9 octobre 2008

Manifestation contre Harper

La ligue de la Jeunesse communiste a participé à la manifestation contre les idées conservatrices dimanche le 5 octobre. Pour lire l'article et voir toutes les photographies :

lundi 6 octobre 2008

Rassemblement pancanadien des jeunes féministes « Toujours RebELLEs : Incrivez-vous

Ce rassemblement réunira des jeunes femmes et des jeunes féministes de tous les horizons. Dans les suites du rassemblement québécois des jeunes féministes « S’Unir pour être rebELLEs » qui a réunit plus de 200 jeunes femmes en 2003, le Rassemblement pancanadien des jeunes féministes « Toujours RebELLEs » vise à :

Partager nos analyses des enjeux féministes et passer à l’action
Collectiviser nos luttes féministes
Discuter de nos priorités comme jeunes féministes
Voir comment résister et lutter contre la montée de la droite économique, morale, politique, etc.
Créer des liens de solidarité entre jeunes féministes à travers le Québec et le Canada
Renforcer le mouvement féministe au Québec et au Canada




jeudi 2 octobre 2008

Manifestations contre le projet de loi C-484

Le 28 septembre dernier se tenait à Montréal la manifestation «Pas d’autres C-484» pour le droit à l’avortement.

Le projet de loi C-484 visait à modifier le Code criminel en ajoutant comme crime le fait de blesser ou de causer la mort d'un enfant non encore né au cours de la perpétration d'une infraction. Une telle loi, si elle avait passée, aurait donc donné un statut légal au foetus.

C’est ce qui cause un grave problème. Une telle loi est le premier pas vers la recriminalisation de l’avortement. C’est aussi ce que crient les groupes pro-vie qui appuyaient le projet de loi privé déposé en 2007 puisque cela va dans le sens de leur demande.

Avec les élections fédérales et la dissolution du parlement, ce projet de loi ainsi que les autres projets de loi privés estimés pro-vie déposés majoritairement par des députés conservateurs sont tombés. Mais plusieurs de ces députés ont affirmé qu’ils ramèneraient leur projet en chambre après les élections. Entre autre, il y a le projet de loi C-338, qui aurait criminalisé un avortement après la vingtième semaine et le projet de loi C-537 qui aurait permis à un professionnel de la santé de limiter ou de refuser des soins dus à une femme au nom de ses convictions religieuses.

Nous, les 6000 autres manifestant-e-s revendiquions aussi que l’avortement deviennent un droit. Car même si aujourd’hui se faire avorté n’est pas criminel, ce n’est toujours pas considéré comme un droit. Par conséquent, aucun service n’est garanti par le gouvernement.

Le gouvernement Harper continue d'affirmer qu'il ne veut pas réouvrir le débat sur l'avortement. Mais au même moment, les membres de son parti lance des projets de loi sournois qui nous font régresser sur la question des femmes. De telle attaques nous rappelle que rien n'est acquis et que la lutte doit continuer.

















mercredi 17 septembre 2008

Élections fédérales, la LJC-Q s'en mêle

Deux membres de la LJC-Q se sont jointes au Parti communiste du Québec (section du PCC) en se présentant aux élections fédérales 2008. Samie Pagé-Quirion se présente dans Laurier - Sainte-Marie et Marianne Breton Fontaine dans Hochelaga. Si vous souhaitez leur donnez un coup de main, écrivez à quebec@ycl-ljc.ca.

La plate-forme du PCC en quelques point

Paix et désarmement :

  • Retrait IMMÉDIAT du Canada de l'Afghanistan. Non à une guerre contre l'Iran, retrait immédiat des États-Unis et du Royaume-Uni de l'Irak
  • Retrait des alliances militaires OTAN et NORAD
  • Le Canada doit être un refuge pour les résistants à la guerre des États-Unis - Non aux déportations!
  • Réduction du budget militaire de 50%

Nationaliser l'energie - Arrêter le changement climatique :

  • L'extraction, la production et la distribution de l'énergie et des ressources naturelles doivent être entièrement placés sous propriété publique et sous contrôle démocratique
  • Légiférer de strictes réductions d'émissions de gaz d'échappement des véhicules
  • Construire un réseau électrique est-ouest
  • Imposer un moratoire sur le développement des sables bitumineux
  • Adopter une législation d'urgence pour réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre et investir dans des sources renouvelables et des programmes de conservation d'énergie
  • Développer les transports urbains - Éliminer les tarifs
  • Éliminer progressivement les centrales électriques au charbon et nucléaires, ainsi que les forages dans l'Arctique et au large des côtes

Restaurer la souveraineté du Canada :

  • Annuler l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA)
  • Sortir du “Partenariat nord-américain pour la sécurité et la prospérité” et inverser le processus d'“intégration profonde” avec les États-Unis
  • Annuler l'Entente sur le commerce, l’investissement et la mobilité de la main d’œuvre (TILMA)
  • Inverser le contrôle par les entreprises transnationales sur les secteurs-clés de l'économie – Placer les banques et le système d'assurances sous propriété publique et sous contrôle démocratique

Créer des emplois - Accroître le niveau de vie :

  • Augmenter le nombre d'emplois industriels, les salaires et le pouvoir d'achat
  • Légiférer l'établissement d'un préavis de licenciement de deux ans
  • Hausser le salaire minimum à 15 dollars de l'heure
  • Adopter la semaine de travail de 32 heures sans perte de salaire net et sans réduction des services publics
  • Augmenter les impôts sur les grandes entreprises, mettre fin aux échappatoires et aux abris fiscaux et d'éliminer les impôts sur les revenus inférieurs à 35 000 dollars par année

Développer les programmes sociaux et le logement :

  • Bloquez l'adoption de soins de santé à deux vitesses de type états-unien, renforcer et appliquer la Loi canadienne sur la santé
  • Instaurer un revenu annuel garanti permettant de vivre
  • Investir plus de 1% des recettes publiques dans la construction de nouveaux logements sociaux, de type coopératif et sans but lucratif
  • Instaurer un système de garde d'enfants, financé et administré publiquement, universel, de qualité et abordable, à normes semblables dans tout le Canada

Justice sociale et égalité :

  • Reconnaître les droits nationaux à l'autodétermination des peuples autochtones et du Québec, jusqu'à et y compris la sécession, et rédiger une nouvelle constitution fondée sur un partenariat équitable et volontaire des peuples autochtones, du Québec et du Canada anglophone
  • Légiférer le plein salaire et l'équité en matière d'emploi
  • Assurer l'accès à l'avortement et le respect des droits reproductifs dans chaque province et territoire
  • Adopter le mode de représentation proportionnelle par des membres des deux genres, ainsi que le droit de révoquer des députés
  • Abroger la "Loi antiterroriste" et abolir la détention au secret sans procès, les "certificats de sécurité nationale" et les listes d'interdiction de vol
  • Inverser les changements à la Loi sur l'immigration (C-50) des conservateurs
  • Garantir le droit des travailleurs à se syndiquer, à se mettre en grève et à négocier des conventions collectives

Lisez notre plate-forme électorale dans notre site Internet : http://votecommunist.ca.

samedi 13 septembre 2008

lundi 30 juin 2008

Un article à lire!

Sionisme et Antisémitisme

Nous vivons en pleine confusion. Juif, cela désigne des peuples qui ont une communauté de destin liée à la religion. Sioniste c’est une idéologie. Israélien, c’est une nationalité. Et israélite, c’est le nom (napoléonien) donné à la religion juive. À cause de ces confusions, le peuple palestinien paie depuis des décennies pour un crime qu’il n’a pas commis : l’antisémitisme et le génocide Nazi. À cause de ces confusions, l’Etat d’Israël bénéficie d’une impunité totale malgré des violations incessantes du droit international. À cause de ces confusions, toute critique de la politique israélienne est instantanément qualifiée d’antisémite. Si elle émane de citoyens juifs, ceux-ci sont aussitôt qualifiés de traîtres ayant la haine de soi. Enfin, à cause de ces confusions, une nouvelle forme d’antisémitisme (ré)apparaît qui attribue à tous les Juifs les crimes commis par l’Etat Israélien. Bien sûr, il n’est pas facile de distinguer juif, sioniste et israélien : l’Etat d’Israël se définit comme « juif ». On parle de colonies juives, pas de colonies israéliennes. La distinction est pourtant indispensable.

Pour lire la suite cliquez ici.

jeudi 19 juin 2008

Jeunesse Militante vient de sortir son premier numéro!


En effet, depuis 1990, Jeunesse Militante avait cessé d'être publier. Mais lundi dernier, un nouveau numéro sortait enfin. C'est donc, depuis la refondation de la LJC au Québec, le premier d'une longue série qui recommence. Si vous voulez lire Jeunesse Militante sur le web, vous pouvez vous rendre sur le blog dédier à la revue : http://yclljc-magazine.blogspot.com/
Si vous désirez la version papier, envoyez votre nom et votre adresse à quebec@ycl-ljc.ca. Jeunesse Militante sera aussi distribué dans différents événements par les militants et militantes de la Ligue.

Le 6e numéro de Rebel Youth est aussi sortie cette semaine. Toutes les coordonnées pour recevoir le Rebel Youth sont sur le blog de Jeunesse Militante.

jeudi 12 juin 2008

Photographies du 3mai

À l'occasion de la fête internationale des travailleurs et travailleuses le 1er mai, les syndicats ont fait une grande manifestation le 3 mai (le samedi qui suivait) avec pour thème notre système de santé publique menacé par la privatisation. Voici quelques photographies de cette marche.








mercredi 11 juin 2008

Manifeste de la Ligue de la jeunesse communiste du Canada

Les jeunes sont l'avenir. Et l'avenir c'est le socialisme!

www.ycl-ljc.ca

1) Paix! Emplois! Démocratie! Égalité! Enseignement universel! Socialisme! Telles sont les luttes qui unissent les jeunes travailleurs de l'ensemble du pays au sein d'un organisme révolutionnaire de la jeunesse, la Ligue de la jeunesse communiste du Canada.

2) La LJC lutte avec détermination et audace contre les frais de scolarité, les emplois exploiteurs, le chômage chronique, l'impérialisme et les constantes menaces de guerre.

3) Nous luttons contre le contrôle de nos communautés et de notre pays par les monopoles capitalistes;
contre les efforts des banques privées, des grandes entreprises et des transnationales, qui mettent en danger notre avenir par leur course impitoyable aux profits; contre la propriété privée des entreprises industrielles et financières, ainsi que des infrastructures du pays.

4) La LJC dénonce et lutte contre l'utilisation de distinctions visant à différencier les êtres humains entre eux et à diviser la classe ouvrière. À part la distinction de classe sociale, elle dénonce les distinctions de race, de sexe, de genre, d'âge, d'orientation sexuelle. Nous combattons toute forme de discrimination contre les jeunes immigrants/antes. Nous dénonçons le génocide culturel auquel sont soumis les jeunes autochtones et toute tentative visant à nier la souveraineté des autochtones. Nous luttons pour l'adoption d'une constitution canadienne qui garantira le droit à l'autodétermination de toutes les nations du Canada, et pour tous les droits sociaux et économiques de la classe ouvrière et des jeunes travailleurs/euses.

5) Nous luttons contre tous les frais tels que ceux de scolarité, de formation, de soins médicaux et de logement imposés par l'État capitaliste. Nous considérons que toutes ces pratiques minent l'unité la plus large et la plus profonde qui est indispensable pour changer la société, détruire le capitalisme et construire le socialisme.

6) La LJC lutte contre le colonialisme et l'impérialisme. Nous dénonçons la politique étrangère sanglante et brutale des États-Unis, qui déploie ses griffes militaires, économiques et culturelles à travers le monde et l'espace. Nous nous opposons aux forces réactionnaires de la mondialisation et aux dérèglements et aux ravages que les capitalistes causent à l'environnement.

Luttons pour nos droits!

7) Le but de la LJC est l'instauration du socialisme. Un de nos objectifs pour atteindre ce but consiste à lutter avant tout pour défendre les intérêts des jeunes de la classe ouvrière ici au Canada et aujourd'hui, tout en développant en en approfondissant nos liens de solidarité entre les jeunes travailleurs/euses et étudiants/iantes au Canada comme dans les autres pays.

8) Pour atteindre notre but d'instaurer le socialisme, nous luttons pour l'unité des jeunes sur la base de la plateforme établie dans notre politique visant l'adoption d'une Charte des droits de la jeunesse. La LJC fait campagne pour la syndicalisation des jeunes travailleurs/euses.

9) L'emploi est un droit de la jeunesse au Canada. L'adoption de politiques économiques marxistes est indispensable pour assurer une mise en valeur viable de nos ressources naturelles et un développement suffisamment vigoureux de nos secteurs manufacturiers et industriels pour que nous produisions les marchandises dont nous avons besoin. Pour que cela soit possible, le Canada doit annuler l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), mettre fin à son statut de membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et à toutes les autres alliances visant la mondialisation impérialiste. Des salaires et des conditions de travail décents ainsi que plus d'opportunités de formation doivent être garantis en même temps que le développement des ressources pour servir les intérêts du peuple.

10) En ce qui concerne les écoles, les collèges et les universités, nous en voulons en plus grand nombre et de meilleure qualité, au lieu d'en avoir moins et de moins bonne qualité. Au lieu d'apprentissages coûteux et de frais de scolarité énormes, nous voulons une éducation financée par les impôts et des allocations de vie pour étudiants/iantes afin de rendre l’éducation accessible à tous et à toutes. Nous exigeons que le Canada considère l'éducation de la jeunesse comme un investissement collectif plutôt que comme un privilège personnel réservé aux riches.

11) La LJC est internationaliste; nous nous engageons à lutter pour délivrer le monde de la guerre. L'avenir du Canada est lié au triomphe de la paix et au succès des mouvements visant à libérer les pays mal développés de la domination du capital transnational et de l'impérialisme. Nous nous unissons pour appuyer les pays socialistes où les jeunes ont un avenir. Nous sommes solidaires de la jeunesse communiste de Cuba.

Jeunes unissez-vous!

12) La LJC est un mouvement de masse de jeunes travailleurs/euses syndiqués/ées et non-syndiqués/eés, affiliés/ées et non affiliés/ées à des organisations de masse, y compris les étudiants/iantes des cycles secondaire, universitaire et professionnel. Notre mode de direction est basé sur les principes du centralisme démocratique. La LJC étudie et applique le marxisme-léninisme comme instrument idéologique de libération. Nous luttons ensemble pour faire progresser les luttes de l'ensemble de la classe ouvrière et des mouvements progressistes. La jeunesse ne peut, à elle seule, renverser le capitalisme et édifier le socialisme. Nous reconnaissons le rôle dirigeant du prolétariat dans les lutte qui visent cet objectif, ainsi que l'importance de syndiquer les travailleurs/euses non syndiqués/ées. La LJC est un centre de formation révolutionnaire au sein duquel les jeunes peuvent apprendre à devenir communistes par des actions directes de lutte de classe.

13) La LJC assume la tâche qui lui revient de travailler inlassablement pour l'instauration d'une société socialiste dans laquelle l'exploitation, les privations, la pauvreté et l'insécurité cesseront d'exister pour toujours. C'est, bien sûr, une tâche considérable, mais cet objectif peut être atteint en menant ces luttes avec détermination. Telle est la tâche que nous, jeunes travailleurs/euses, devons entreprendre. C'est le moment où jamais de D'ORGANISER LES LUTTES!

jeudi 10 avril 2008

C'est encore l'école en Avril!

Au moins une fois par année, la LJC organise une école où sont invitées toutes les personnes ouvertes d'esprit qui veulent en savoir plus sur le communisme et les enjeux politiques autant nationaux qu'internationaux.

Les 19 et 20 avril, il y aura donc une série d'ateliers présentés au 2555 rue Leclaire (métro Viau). Vous pouvez venir le temps d'une conférence ou d'une activité, ou tout le week-end. Vous êtes toujours la bienvenue.

Un bed-in est prévu pour la nuit de samedi à dimanche pour tous ceux qui veulent rester. Apportez votre couverture et votre oreiller.

Le coût total est de 20$ pour 5 repas (ou 10$ par jour). Pour vous inscrire, envoyez un courriel à quebec@ycl-ljc.ca.

Horaire de l'école de la LJC-Q

Samedi 19 avril

11h30 : Diner

12h30 : Premier atelier ; Atelier bannière pour le 1er mai
-L'histoire du premier mai : Antonio Artuso
-Le 1er mai cette année; un rouge et un autre pour la santé : Pierre Fontaine
-Création de bannière pour la manifestation du 1er mai

15h30 : Deuxième Atelier ; Un film sur le droit des autochtones
-Film : Le peuple invisible de Richard Desjardins et Robert Monderie (1h30)
Ce film sera présenté quelques jours plus tôt sur les ondes de Radio-Canada. Il est donc probable qu'un autre film soit présenté.

17h : Souper et discussion sur le film

19h : Troisième atelier ; Histoire du mouvement ouvrier au Québec
-Conférencier : Pierre Fontaine


Dimanche le 20 avril

9h : Réveil et déjeuné des campeurs

10h : Marx et la théorie de la plus value
-Conférencier : Marianne Breton Fontaine

12h : Diner

13h: Deuxième atelier ; Un film sur le coup d'état contre Hugo Chavez en 2002
-Film : La révolution ne sera pas télévisée (1h15)


14h30: Troisième atelier ; La lutte du FMLN au Salvador
-Conférencier
: Oscar Chavez

17h 30: Souper

19h00 : Quatrième atelier ; La lutte de libération de la Palestine
-Présentation d'un documentaire : Jenin
-Conférencier : Abe Weizfeld


Cette horaire est susceptible de changer.


mardi 8 avril 2008

Un article du Monde Diplomatique

« S’ATTAQUER AU TABOU DES TABOUS
A bas la propriété privée !

Pas question que l’Etat français prenne une participation dans une entreprise, fût-elle l’un des fleurons de l’industrie. Ainsi en a décidé le commissaire européen chargé de la concurrence, qui a refusé le rachat public de 30 % du capital d’Alstom... mais autorisé un « prêt » de 1,3 milliard d’euros, avec un plan de suppression d’emplois à la clé. Cette intrusion européenne dans les affaires intérieures françaises est d’autant plus contestable que le capital privé peut, lui, acheter autant qu’il le veut des groupes publics.

Depuis le XVIIIe siècle, le droit de propriété constitue l’un des pivots de la pensée politique et juridique occidentale. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, en son article 17, l’instaure comme « un droit inviolable et sacré [dont] nul ne peut être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique légalement constatée l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité ». Formulation modérée, puisqu’elle pose à ce droit « inviolable » des limites, effectivement imposées à certains moments de l’histoire de France. En revanche, la Constitution des Etats-Unis, à l’instar d’autres codes juridiques nationaux, postule que la propriété des biens ne doit connaître, hormis des questions strictes d’ordre public, aucune entrave relative à l’usage (usus), à la mise en valeur (fructus) et à l’aliénation (abusus).

La sacralisation de la propriété individuelle, aux dépens des différentes formes de la propriété publique et de la propriété sociale (1), repose sur plusieurs confusions grossières. D’abord sur la nature du bien possédé : on met, en effet, sur le même plan à la fois les biens à usage personnel, dont les individus jouissent seuls ou avec leur famille, et les moyens nécessaires à la production (terre, immeubles, infrastructures productives, usines et magasins, etc.). La seconde confusion - bien plus grave encore - porte sur le contenu même du rapport de propriété : on met alors au même niveau la possession d’un bien qui, à un titre ou à un autre, découle du travail personnel de son propriétaire, et la possession d’un bien qui résulte de l’appropriation privative de tout ou partie d’un travail social.

Au terme de cette double confusion, la possession par un individu d’un logement, fruit de son labeur personnel, est assimilée à la propriété privée de moyens de production (d’entreprises), qui découle de l’accumulation des fruits du travail de dizaines, voire de centaines de milliers de salariés, des décennies durant. La forme capitaliste de propriété, sous laquelle se réalisent la domination et l’exploitation du travail salarié, peut alors se présenter comme la condition et le fruit de la liberté personnelle.

Pareilles confusions masquent en fait la formidable contradiction qui gît au coeur de cette appropriation privative du travail socialisé, et qui constitue l’essence même de la propriété capitaliste. Contradiction qui ne cesse de se reproduire à une dimension toujours élargie. Le capital socialise le procès de travail, en organisant la coopération des travailleurs à vaste échelle, en divisant les tâches productives entre eux, en accroissant sans cesse la part de travail mort (matérialisé dans les matières et les moyens de travail) par rapport au travail vivant (salaires, cotisations sociales...). Ainsi, toute marchandise - de la boîte de petits pois jusqu’à la raffinerie pilotée par ordinateur - est la matérialisation et l’addition d’innombrables actes productifs, répartis dans l’ensemble de l’espace mondial et du temps historique. C’est ce travail socialisé que le capital enferme dans le cadre de la propriété privée, de sorte que les résultats d’une immense accumulation d’opérations productives sont pourtant appropriés par quelques individus ou groupes sociaux limités.

L’un des buts et des résultats majeurs du processus de déréglementation et de privatisation des deux dernières décennies a été d’étendre considérablement la sphère de la propriété privée. Dans ce contexte, la question de la forme de la propriété des moyens de production, de communication et d’échange, curieusement devenue une question taboue pour les dirigeants syndicaux et politiques comme pour la majorité des intellectuels de gauche, ne l’est pas pour la bourgeoisie mondiale : pour celle-ci, la propriété a une importance stratégique dont elle ne fait pas mystère (2).

Au sein de la sphère du capital privé, on assiste ainsi, depuis vingt ans, à une transformation profonde de la définition même de la propriété, des « droits » qui lui sont afférents (ceux de l’actionnariat devenu tout-puissant) et des attentes que les actionnaires peuvent « légitimement » nourrir en termes de rentabilité de leurs parts de propriété. La « contre-révolution conservatrice » prend appui sur la revitalisation contemporaine de cette institution très particulière du capitalisme qu’est le marché des titres (la Bourse). Cette institution garantit aux actionnaires, en dehors des crises financières graves, la « liquidité » de leurs actions, c’est-à-dire la possibilité de se défaire à volonté de cette fraction de leur propriété qui a pris la forme de parts d’entreprises. Les marchés boursiers sont passés en quelques années du statut de marchés où se négocient des titres à celui de marchés où des entreprises entières sont négociées, échangées, agglomérées ou démantelées (3).

Il y a dix ans encore, il était de bon ton d’ironiser sur les « jeux de Meccano » des ministères de l’industrie. Ils ont été dépassés - et de très loin - par les mégafusions des marchés boursiers, gigantesques aussi bien par leurs dimensions et par leur pouvoir monopolistique que par leurs gaspillages. Il suffit de citer Vivendi et France Télécom. La propriété des titres étant devenue « liquide », il faut que le capital physique (les moyens de production) et surtout les salariés aient la même « liquidité », la même flexibilité, avec la possibilité d’être jetés au rebut, d’être « liquidés » au sens ordinaire du terme. Ainsi, invoquant les « exigences des marchés », les directions des groupes vont-elles décider de la restructuration ou de la fermeture de dizaines d’établissements industriels et, à travers eux, du licenciement de centaines de milliers de travailleurs, dans le seul but de créer de la « valeur pour l’actionnaire » (et, depuis le début du krach rampant, de la préserver).

Parallèlement, le capital financier multiplie les pressions pour faire main basse sur les formes socialisées du rapport salarial : les différents systèmes de protection sociale édifiés au cours de décennies passées. Par exemple, la transformation des régimes de retraite par répartition au profit de fonds de pension, les incitations fiscales à développer des formules individuelles d’épargne salariale. Les assurances privées, dont la maxime est « A chacun selon ses moyens (contributifs) », cherchent à s’approprier la part de la richesse sociale, produit du travail, jusqu’à présent plus ou moins redistribuée sous forme de fonds publics ou sociaux.

A l’échelle internationale, l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), vise, sous couvert de liberté, à transformer des services publics (notamment d’enseignement et de santé) en marchés. Ceux-ci ne deviendraient accessibles qu’à ceux qui en ont les moyens monétaires, comme c’est déjà en partie le cas aux Etats-Unis.

Le terrain le plus récent de l’offensive est celui de l’appropriation privée des connaissances scientifiques, ainsi que de cette forme particulière de patrimoine commun de l’humanité que sont les mécanismes de production et de reproduction biologique et la biodiversité. Le capital entend désormais accaparer l’ensemble des conditions tant matérielles qu’intellectuelles du procès de production, oeuvre du travail historique, social, de l’humanité.

Cette volonté d’appropriation privée vient de la place prise par la science et la technologie dans la concurrence, et de la quête permanente par le capital de nouveaux champs de valorisation, afin de repousser le moment où ses crises éclatent. Mais elle correspond aussi à l’une des tendances les plus profondes du capitalisme, qui le distingue de toutes les formes d’organisation sociale l’ayant précédé : le mouvement qui le pousse vers une appropriation « totale » de l’ensemble des conditions de l’activité sociale (4).

Ainsi les grands groupes pharmaceutiques occidentaux ont-ils cherché, au nom de la « protection de la propriété industrielle », à imposer aux pays pauvres des prix exorbitants de médicaments, y compris ceux qui sont destinés à la lutte contre le sida. Et si, finalement, ils ont dû y renoncer - au moins momentanément - en raison de la détermination de certains Etats (Afrique du Sud, Brésil, Inde) à mettre sur le marché des copies génériques de ces médicaments, la « protection industrielle » et le régime des brevets n’ont pas été mis en cause, pas plus que leur extension au vivant (5).

En fait, chaque fois qu’un groupe pharmaceutique appose son brevet sur un médicament, il s’approprie des connaissances scientifiques produites socialement et financées publiquement. Car le produit breveté est toujours la conséquence à la fois d’une longue accumulation générale de savoirs faite indépendamment du groupe qui brevète ; et le résultat de travaux précis de chercheurs qui souvent travaillent dans les laboratoires d’un ou de plusieurs pays. Le brevet organise et défend juridiquement ce processus d’expropriation des chercheurs et des pays qui les financent. Il permet ensuite aux groupes oligopolistiques de transformer le savoir social ainsi privatisé en mécanisme d’extraction de flux de rentes et en instrument de domination sociale et politique (6).

Plus illégitime encore apparaît le brevetage systématique du vivant dans lequel se sont lancés les groupes agro-chimiques et pharmaceutiques. De quoi s’agit-il, si ce n’est d’une appropriation privative des mécanismes de production et de reproduction biologiques qui sont le Patrimoine de l’humanité ? L’Unesco protège, à juste titre, des villes et des sites des ravages de la privatisation. Le patrimoine biologique devrait-il être traité différemment ? Parallèlement, le développement d’organismes génétiquement modifiés (OGM), leur substitution plus ou moins forcée aux plants traditionnels dans l’agriculture, traduisent un processus analogue, parachevant l’expropriation des producteurs (7).


Prééminence du droit des travailleurs

Enfin, la propriété privée et les droits qu’elle confère sont au coeur de la crise écologique, conséquence du productivisme aveugle - ou pour le moins myope - dont la recherche du profit est porteuse et que la domination des investisseurs financiers aggrave encore. Pourtant, les seules solutions prônées sont des extensions ou des applications de l’appropriation privée. Ainsi la convention de Rio (1992), présentée comme une étape importante dans la protection de l’écologie planétaire, renforce les droits du capital sur la nature. Elle reconnaît certes que les paysans et les communautés ont utilisé et conservé les ressources génétiques depuis des temps immémoriaux, mais elle ne leur accorde aucun droit de gestion ou de propriété sur ces ressources.

Compte tenu des multiples facettes de la question de la propriété, le mouvement d’opposition à la contre-réforme néolibérale pourrait, comme premier pas, lancer une discussion collective, à partir de quelques principes.

La planète et l’ensemble de ses richesses - qu’elles soient minérales, végétales ou animales - devraient être considérées comme le patrimoine commun et indivis de l’humanité tout entière, présente et à venir. Toute appropriation privative de ces richesses devient illégitime. Tout au plus peut-il être reconnu à tout ou partie de l’humanité (individu ou collectivité) un droit d’usage sur une partie de ces richesses, à condition que cet usage ne soit pas préjudiciable au restant de l’humanité, présente ou future.

En second lieu, la propriété privée de moyens sociaux de production (moyens produits par un travail socialisé et ne pouvant être mis en oeuvre que par un travail socialisé) devrait faire la place à une tout autre conception. La propriété de pareils moyens devrait revenir à la société (potentiellement à l’humanité dans son ensemble). Un premier pas consisterait à affirmer la prééminence du droit des travailleurs sur celui des propriétaires-actionnaires et des managers, notamment pour tout ce qui concerne les décisions affectant directement leurs conditions de travail et d’existence. Mais il faut aussi défendre le principe que les questions relatives à la production et à l’usage de ces moyens - les lieux de leur implantation, les choix technologiques pour leur développement - devront relever de la décision de la société tout entière.

Bien sûr, l’appropriation privée des équipements collectifs, des services publics, des fonds socialisés de protection sociale devrait être tenue pour fondamentalement illégitime. De même, tout individu a droit à une part de la richesse produite, résultat d’un travail vivant largement socialisé, et d’un travail antérieur accumulé sous forme de connaissances scientifiques et de moyens de production qui sont le produit de l’humanité passée tout entière.

Alain Bihr et François Chesnais. »