mardi 20 avril 2010
161. PARTIE 5
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LA LUTTE DE LA JEUNESSE
162. Alors que la question du réchauffement de la planète prend une importance croissante dans l’ordre du jour politique international et surtout en ce qui à trait à la mobilisation de la jeunesse, il est nécessaire d’ouvrir le débat sur les raisons pour lesquelles nous devrions comme organisation nous impliquer de façon prioritaire dans le mouvement de lutte contre ces changements. La question des changements climatiques a beaucoup marquée les jeunes d‘aujourd’hui. D’abord parce que les répercussions de ceux-ci seront principalement l’affaire de la jeune génération, ensuite parce que la majorité d‘entre-nous sommes nés en même tant que le débat devenait publique.
163. La conférence de Copenhague nous enseigne plusieurs choses. D’abord, elle illustre bien comment le réchauffement climatique mobilise les masses et en particulier les jeunes dans tous les pays. La région Asie-Pacifique à démarrer le flux de manifestation à travers le monde avec quelque 50.000 personnes dans les rues en Australie, à Canberra, à Sydney et à Melbourne. À Manille, à Hong Kong, à Djakarta, et comme dans la majorité des grandes villes canadiennes, des rassemblements de plusieurs centaines de manifestants et manifestantes se sont également tenus. À Copenhague même, une centaine de milliers de personnes se sont mis en marche dans le froid pour protester.
164. Une chose est intéressante à noter dans cette mobilisation : certains y ont vue, comme le député français José Bové, figure de l'altermondialisme, l‘occasion de lier « justice climatique et justice sociale » : « aujourd'hui, il n'y pas de coupure entre le combat contre le réchauffement climatique et le combat pour un autre monde ».
165. Avec l’épouvantable échec de cette conférence des Nations Unis qui devait menée à un accord entre les États pour la réduction des GES et être la suite de l‘accord de Kyoto, il devient évident aux yeux des gens que les pays impérialistes n’ont aucun désir d’agir. Les ficelles de cette conférence ont été tirés par les États-Unis et leurs alliés dont le Canada. Le soi-disant accord qui en est ressortit, car il n’a pas été obtenue de manière démocratique, est une véritable farce. En résumé, les pays devront d’ici la fin de l’année se doter de cibles pour 2020.
166. La cause des changements climatiques
167. À ce sommet, les dirigeants des pays impérialistes ont été pointé du doigt et accusés d’être à la solde de l’industrie. Car l’idée généralement répandue est que l’industrie et notre consommation individuelle est responsable des changements climatiques. Mais comme communiste, nous savons parfaitement que ce n’est pas tant l’industrie qui est en cause que la façon dont elle est mise en œuvre, dit autrement, la façon dont fonctionne le capitalisme. Car en elle-même, l'industrie n'est pas quelque chose de mauvais. Pour la première fois dans l'histoire de l‘humanité, le développement des forces productives offre la possibilité de produire suffisamment pour satisfaire les besoins de tous et toutes.
168. Quand à l’aspect de la consommation individuelle, c’est une façon pour les capitalistes d’individualiser le problème et de nous mettre tous dans le même bateau. Sous cette idée, les hommes et les femmes sont tous de la même façon responsable de la catastrophe. Mais les ouvriers et les ouvrières du monde ne consomment pas comme la bourgeoisie. La moitié de planète qui vie avec moins de 2$ par jour n’est pas responsable au même titre que les capitalistes qui les exploitent.
169. Ce n’est pas sans raison que les médias propagent massivement cette idée de la solution individuelle. Seul les mieux nantis peuvent se payer une voiture électrique, des légumes biologiques ou tout autre nouveau produit soi-disant vert. Les conditions de la classe ouvrière déterminent déjà sa consommation. Cette idée de la responsabilité individuelle est dangereuse et amène même à voir d’un œil négatif l’aspiration des peuples des pays en développement à atteindre un niveau de vie équivalent à celui des occidentaux.
170. Au lieu de cela, nous devrions examiner les demandes d'Evo Morales, Président de la République de Bolivie, un autre qui appelle à la réparation du climat, et a financer des technologies durables dans les pays en développement. L'obstacle à ces mesures c'est l'impérialisme qui préfère profiter de ces pays plutôt que de faire face à la gravité des changements climatiques.
171. Les changements climatiques ne sont non seulement pas causés par l’humanité toutes classes confondues, mais ils n’affecteront pas de façon uniforme cette humanité. Ceux qui seront les plus affectés par cette crise environnemental seront les populations les plus pauvres de la planète. Les changements climatique amèneront avec eux le bouleversement des écosystèmes, et donc des modes de vie qui sont les plus dépendant de l’environnement immédiat. Ils auront une incidence sur la santé des populations, par exemple le développement de certaines maladies infectieuses et respiratoires. Ce qui nous ramène au combat pour un système de santé publique accessible à tous et toutes.
172. En 2007, le Secrétaire général des nations uni a déclaré que dans de nombreux pays en développement, la jeunesse, et en particulier les filles et jeunes femmes, sont souvent responsables des tâches agricoles, de la collecte de l'eau et du bois de chauffage, des tâches qui « seront rendues plus difficiles et prendront plus de temps au détriment de l'éducation et des activités productives à mesure que le changement climatique affecte l'accès à l'eau, la productivité agricole et la survie des écosystèmes ».
176. PARTIE 6
AUTRES LUTTES DE LA JEUNESSE ET DU MOUVEMENT ÉTUDIANT
177. Au-delà des mouvements de lutte que la YCL-LJC juge prioritaire dans son implication, il y a un certain nombre de batailles important menées par les jeunes, les étudiantes et étudiants et le peuple. L'identification des priorités de la YCL-LJC ne s'opposent pas à notre participation active dans d'autres mouvements. Les luttes démocratiques sont une composante essentielle de la lutte révolutionnaire. Bien que nous ne pouvons pas couvrir toutes les luttes dans le présent document, d'autres pourront être discutées pendant la durée de notre congrès sous forme de résolutions spéciales.
178. La culture
179. Nous sommes souvent encouragés à ne pas considérer la culture comme un droit de la jeunesse ; Par contre, le chômage n'est pas l’équivalent des loisirs! Les loisirs, le divertissement et la culture démocratique sont tous des droits, et non des privilèges peut importe que vous habitiez en ville ou dans une région rurale.
180. L'un des domaines avant tout de la résistance spontanée des jeunes est la musique. Rock, Hip Hop, Punk, Folk, musique électronique et autres genres contiennent tous des éléments contradictoires de la culture de masse dominante capitaliste et de la culture démocratique et populaire. La YCL-LJC soutient la culture démocratique et populaire et l'art local.
181. Renforçant l'approche élitiste promulguée par le système, de nombreux jeunes ne peuvent pas étudier dans les écoles publiques dans le domaine culturel de leur choix, car le financement est insuffisant dans les programmes de musique, de théâtre et d’art. Les jeunes ont peur de se risquer dans une carrière artistique puisqu'ils et elles ont très peu de garanti de trouver un emploi et les écoles d'art sont limités à de minuscules archipels provinciaux de collèges d'art et de design.
182. L'accès aux installations sportives et récréatives varie énormément à travers le pays tout comme les programmes de formation pour les jeunes athlètes. La publicité et le culte de la violence est trop souvent encouragée. Dans les sports, les femmes sont encore profondément sous-évaluées.
183. Les luttes pour l'égalité pleine
184. Le sexisme et les idéologies misogynes sont bel et bien vivants au 21e siècle au Canada. La YCL-LJC rejette les arguments que les politiques et la législation visant l’équité entre les sexes et à surmonter le sexisme sont obsolètes, inutiles ou même sont du «sexisme inversé».
185. Les travailleuses constituent la majorité de la main d’œuvre dans les emplois à temps partiel, occasionnels, et au salaire minimum ; Faisant en moyenne 70% du salaire des hommes pour le même travail et la même expérience. Cet écart est resté pratiquement inchangé depuis les années 1970, malgré une main-d'œuvre féminine de plus en plus éduqués et malgré l'augmentation du nombre de femmes sur le marché du travail. En outre, les femmes continuent d'effectuer la majorité des tâches ménagères et d’être beaucoup plus souvent en charge des enfants.
186. Elles sont confrontés à des attitudes sexistes et machistes de la part des hommes tous les jours au travail, à l'école, dans la rue et même à la maison. Sans parler des médias de masse et de l'industrie du divertissement qui continuent de représenter l’idéal féminin comme une femme soumise, superficielle, sans pouvoir et sans vision.
187. Ces dernières années, le droit à l’avortement a été la cible d'attaques par gouvernement conservateur. Il est bien connu que le Parti conservateur s'oppose au droit des femmes de choisir. Le Premier ministre Stephen Harper a même suggéré la tenue d'un référendum sur la question visant à priver les femmes de ce droit fondamental sur leur propre corps. La YCL-LJC défend le droit des femmes à choisir.
188. La YCL-LJC exige une solide législation contre la discrimination entre les sexes, l'égalité économique totale entre les hommes et les femmes, et l'unité entre les hommes et les femmes dans le mouvement étudiant et de la jeunesse pour vaincre le sexisme. Ce n'est pas seulement une affaire de femmes, c'est une question de classe. Le sexisme divise et affaiblit les peuples en lutte.
189. 51% des femmes canadiennes ont connu des violences physiques et / ou sexuelles depuis l'âge de 16 ans. Chaque minute de chaque jour, une femme ou un enfant est agressé sexuellement. Pourtant, la majorité de ces cas ne sont pas signalés et presque tous impunis. La violence contre les femmes est le prolongement naturel du sexisme inhérent au système capitaliste.
190. Une forme courante de violence contre les femmes parmi les jeunes et les étudiantes et les étudiants est le viol. 31% des agressions sexuelles sont signalées comme étant le fait d’une connaissance. Beaucoup d'autres sont réalisées grâce à l'utilisation des drogues du viol. La majorité des victimes de ces crimes sont des jeunes femmes âgées de 16-24 ans.
191. La YCL-LJC réclame une meilleure protection pour les femmes qui sont ou ont été victimes de violence. Davantage de fonds sont nécessaires pour les centres d’aide pour femmes. Les programmes de cours de légitime défense destinés aux femmes doivent être financés pour permettre aux femmes de se protéger. La pratique de victimisation de celles qui ont subi des violences par la relocalisation ou d'autres formes de «protection» tandis que l'agresseur reste libre doit cesser.
162. Alors que la question du réchauffement de la planète prend une importance croissante dans l’ordre du jour politique international et surtout en ce qui à trait à la mobilisation de la jeunesse, il est nécessaire d’ouvrir le débat sur les raisons pour lesquelles nous devrions comme organisation nous impliquer de façon prioritaire dans le mouvement de lutte contre ces changements. La question des changements climatiques a beaucoup marquée les jeunes d‘aujourd’hui. D’abord parce que les répercussions de ceux-ci seront principalement l’affaire de la jeune génération, ensuite parce que la majorité d‘entre-nous sommes nés en même tant que le débat devenait publique.
163. La conférence de Copenhague nous enseigne plusieurs choses. D’abord, elle illustre bien comment le réchauffement climatique mobilise les masses et en particulier les jeunes dans tous les pays. La région Asie-Pacifique à démarrer le flux de manifestation à travers le monde avec quelque 50.000 personnes dans les rues en Australie, à Canberra, à Sydney et à Melbourne. À Manille, à Hong Kong, à Djakarta, et comme dans la majorité des grandes villes canadiennes, des rassemblements de plusieurs centaines de manifestants et manifestantes se sont également tenus. À Copenhague même, une centaine de milliers de personnes se sont mis en marche dans le froid pour protester.
164. Une chose est intéressante à noter dans cette mobilisation : certains y ont vue, comme le député français José Bové, figure de l'altermondialisme, l‘occasion de lier « justice climatique et justice sociale » : « aujourd'hui, il n'y pas de coupure entre le combat contre le réchauffement climatique et le combat pour un autre monde ».
165. Avec l’épouvantable échec de cette conférence des Nations Unis qui devait menée à un accord entre les États pour la réduction des GES et être la suite de l‘accord de Kyoto, il devient évident aux yeux des gens que les pays impérialistes n’ont aucun désir d’agir. Les ficelles de cette conférence ont été tirés par les États-Unis et leurs alliés dont le Canada. Le soi-disant accord qui en est ressortit, car il n’a pas été obtenue de manière démocratique, est une véritable farce. En résumé, les pays devront d’ici la fin de l’année se doter de cibles pour 2020.
166. La cause des changements climatiques
167. À ce sommet, les dirigeants des pays impérialistes ont été pointé du doigt et accusés d’être à la solde de l’industrie. Car l’idée généralement répandue est que l’industrie et notre consommation individuelle est responsable des changements climatiques. Mais comme communiste, nous savons parfaitement que ce n’est pas tant l’industrie qui est en cause que la façon dont elle est mise en œuvre, dit autrement, la façon dont fonctionne le capitalisme. Car en elle-même, l'industrie n'est pas quelque chose de mauvais. Pour la première fois dans l'histoire de l‘humanité, le développement des forces productives offre la possibilité de produire suffisamment pour satisfaire les besoins de tous et toutes.
168. Quand à l’aspect de la consommation individuelle, c’est une façon pour les capitalistes d’individualiser le problème et de nous mettre tous dans le même bateau. Sous cette idée, les hommes et les femmes sont tous de la même façon responsable de la catastrophe. Mais les ouvriers et les ouvrières du monde ne consomment pas comme la bourgeoisie. La moitié de planète qui vie avec moins de 2$ par jour n’est pas responsable au même titre que les capitalistes qui les exploitent.
169. Ce n’est pas sans raison que les médias propagent massivement cette idée de la solution individuelle. Seul les mieux nantis peuvent se payer une voiture électrique, des légumes biologiques ou tout autre nouveau produit soi-disant vert. Les conditions de la classe ouvrière déterminent déjà sa consommation. Cette idée de la responsabilité individuelle est dangereuse et amène même à voir d’un œil négatif l’aspiration des peuples des pays en développement à atteindre un niveau de vie équivalent à celui des occidentaux.
170. Au lieu de cela, nous devrions examiner les demandes d'Evo Morales, Président de la République de Bolivie, un autre qui appelle à la réparation du climat, et a financer des technologies durables dans les pays en développement. L'obstacle à ces mesures c'est l'impérialisme qui préfère profiter de ces pays plutôt que de faire face à la gravité des changements climatiques.
171. Les changements climatiques ne sont non seulement pas causés par l’humanité toutes classes confondues, mais ils n’affecteront pas de façon uniforme cette humanité. Ceux qui seront les plus affectés par cette crise environnemental seront les populations les plus pauvres de la planète. Les changements climatique amèneront avec eux le bouleversement des écosystèmes, et donc des modes de vie qui sont les plus dépendant de l’environnement immédiat. Ils auront une incidence sur la santé des populations, par exemple le développement de certaines maladies infectieuses et respiratoires. Ce qui nous ramène au combat pour un système de santé publique accessible à tous et toutes.
172. En 2007, le Secrétaire général des nations uni a déclaré que dans de nombreux pays en développement, la jeunesse, et en particulier les filles et jeunes femmes, sont souvent responsables des tâches agricoles, de la collecte de l'eau et du bois de chauffage, des tâches qui « seront rendues plus difficiles et prendront plus de temps au détriment de l'éducation et des activités productives à mesure que le changement climatique affecte l'accès à l'eau, la productivité agricole et la survie des écosystèmes ».
176. PARTIE 6
AUTRES LUTTES DE LA JEUNESSE ET DU MOUVEMENT ÉTUDIANT
177. Au-delà des mouvements de lutte que la YCL-LJC juge prioritaire dans son implication, il y a un certain nombre de batailles important menées par les jeunes, les étudiantes et étudiants et le peuple. L'identification des priorités de la YCL-LJC ne s'opposent pas à notre participation active dans d'autres mouvements. Les luttes démocratiques sont une composante essentielle de la lutte révolutionnaire. Bien que nous ne pouvons pas couvrir toutes les luttes dans le présent document, d'autres pourront être discutées pendant la durée de notre congrès sous forme de résolutions spéciales.
178. La culture
179. Nous sommes souvent encouragés à ne pas considérer la culture comme un droit de la jeunesse ; Par contre, le chômage n'est pas l’équivalent des loisirs! Les loisirs, le divertissement et la culture démocratique sont tous des droits, et non des privilèges peut importe que vous habitiez en ville ou dans une région rurale.
180. L'un des domaines avant tout de la résistance spontanée des jeunes est la musique. Rock, Hip Hop, Punk, Folk, musique électronique et autres genres contiennent tous des éléments contradictoires de la culture de masse dominante capitaliste et de la culture démocratique et populaire. La YCL-LJC soutient la culture démocratique et populaire et l'art local.
181. Renforçant l'approche élitiste promulguée par le système, de nombreux jeunes ne peuvent pas étudier dans les écoles publiques dans le domaine culturel de leur choix, car le financement est insuffisant dans les programmes de musique, de théâtre et d’art. Les jeunes ont peur de se risquer dans une carrière artistique puisqu'ils et elles ont très peu de garanti de trouver un emploi et les écoles d'art sont limités à de minuscules archipels provinciaux de collèges d'art et de design.
182. L'accès aux installations sportives et récréatives varie énormément à travers le pays tout comme les programmes de formation pour les jeunes athlètes. La publicité et le culte de la violence est trop souvent encouragée. Dans les sports, les femmes sont encore profondément sous-évaluées.
183. Les luttes pour l'égalité pleine
184. Le sexisme et les idéologies misogynes sont bel et bien vivants au 21e siècle au Canada. La YCL-LJC rejette les arguments que les politiques et la législation visant l’équité entre les sexes et à surmonter le sexisme sont obsolètes, inutiles ou même sont du «sexisme inversé».
185. Les travailleuses constituent la majorité de la main d’œuvre dans les emplois à temps partiel, occasionnels, et au salaire minimum ; Faisant en moyenne 70% du salaire des hommes pour le même travail et la même expérience. Cet écart est resté pratiquement inchangé depuis les années 1970, malgré une main-d'œuvre féminine de plus en plus éduqués et malgré l'augmentation du nombre de femmes sur le marché du travail. En outre, les femmes continuent d'effectuer la majorité des tâches ménagères et d’être beaucoup plus souvent en charge des enfants.
186. Elles sont confrontés à des attitudes sexistes et machistes de la part des hommes tous les jours au travail, à l'école, dans la rue et même à la maison. Sans parler des médias de masse et de l'industrie du divertissement qui continuent de représenter l’idéal féminin comme une femme soumise, superficielle, sans pouvoir et sans vision.
187. Ces dernières années, le droit à l’avortement a été la cible d'attaques par gouvernement conservateur. Il est bien connu que le Parti conservateur s'oppose au droit des femmes de choisir. Le Premier ministre Stephen Harper a même suggéré la tenue d'un référendum sur la question visant à priver les femmes de ce droit fondamental sur leur propre corps. La YCL-LJC défend le droit des femmes à choisir.
188. La YCL-LJC exige une solide législation contre la discrimination entre les sexes, l'égalité économique totale entre les hommes et les femmes, et l'unité entre les hommes et les femmes dans le mouvement étudiant et de la jeunesse pour vaincre le sexisme. Ce n'est pas seulement une affaire de femmes, c'est une question de classe. Le sexisme divise et affaiblit les peuples en lutte.
189. 51% des femmes canadiennes ont connu des violences physiques et / ou sexuelles depuis l'âge de 16 ans. Chaque minute de chaque jour, une femme ou un enfant est agressé sexuellement. Pourtant, la majorité de ces cas ne sont pas signalés et presque tous impunis. La violence contre les femmes est le prolongement naturel du sexisme inhérent au système capitaliste.
190. Une forme courante de violence contre les femmes parmi les jeunes et les étudiantes et les étudiants est le viol. 31% des agressions sexuelles sont signalées comme étant le fait d’une connaissance. Beaucoup d'autres sont réalisées grâce à l'utilisation des drogues du viol. La majorité des victimes de ces crimes sont des jeunes femmes âgées de 16-24 ans.
191. La YCL-LJC réclame une meilleure protection pour les femmes qui sont ou ont été victimes de violence. Davantage de fonds sont nécessaires pour les centres d’aide pour femmes. Les programmes de cours de légitime défense destinés aux femmes doivent être financés pour permettre aux femmes de se protéger. La pratique de victimisation de celles qui ont subi des violences par la relocalisation ou d'autres formes de «protection» tandis que l'agresseur reste libre doit cesser.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire