vendredi 4 février 2011

Conférence et vidéo sur la délégation québécoise au 17e FMJEE

Le 17 février à 19h00
Au Café l'Exode, 255 Ontario est
Entrée gratuite, bière 2$

En décembre dernier, 15 000 jeunes se sont réunis à Pretoria en Afrique du Sud sous le slogan «Faisons échec à l'impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformations sociales». Au Québec, 13 délégué-e-s ont participé au rassemblement. Nous avons pu voir en direct les changements sociaux en Afrique du Sud et comment le peuple surmonte le terrible héritage du régime d'apartheid ; nous avons échanger avec des associations étudiantes d'à travers le monde qui luttent comme nous pour l'éducation gratuite, nous avons créé des liens avec d'autres ligues de jeunes communistes; nous avons rencontrer COSATU et d'autres jeunes syndicalistes qui affrontent en ce moment les attaques brutale du capital en ces temps de crise ; nous avons marcher au côté des cubains et des cubaines, des palestiniens et des palestiniennes, des sahraouis et de d'autres nations de ce monde qui luttent contre l'impérialisme. En ces temps de résistance, il nous faut êtres solidaire au delà de nos frontières.


Organiser conjointement par la LJC-Q et l'AGECVM

Déclaration finale 17e festival mondial de la Jeunesse et des Étudiants et Étudiantes


Nous, délégués du XVIIe Festival mondial de la jeunesse et des étudiants qui sommes au nombre de 15000, issus de 126 pays, sommes rassemblés autour du mot d’ordre « Faisons échec à l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformations sociales» sur les rives de la majestueuse, dynamique et vibrante Afrique du Sud. Ici, nous avons combattu côte à côte pendant des décennies avec toute notre énergie pour abattre la tyrannie du système d’apartheid qui accroissait l’emprise de l’impérialisme sur notre peuple. Nous avons combattu avec le peuple d’Afrique du Sud et, aujourd’hui, nous nous retrouvons ici pour mener plus avant notre combat contre toutes les injustices et les discriminations. Nous nous retrouvons en Afrique du Sud, à la veille du centenaire du mouvement de libération qu’est l’A.N.C. (2012). Ceci, nous le faisons pour faire le point avec nos camarades sur l’avancement de la construction d’une société non raciste, non sexiste, démocrate et prospère, une société qui se bat avec chacune de ses fibres pour vaincre l’impérialisme sous toutes ses formes. Nous sommes venus pour célébrer l’accueil du Festival en Afrique du Sud, conscients du rôle magnifique joué par ses organisations pour apporter la démocratie en Afrique du Sud, conscients que l’organisation de jeunesse de l’A.N.C. fit partie des membres fondateurs du F.M.J.E. et que le premier président africain de la F.M.J.D. fut issu de ses rangs. Nous sommes venus ici pour rendre hommage à la contribution d’Andile Yawa ainsi qu’à tous les vétérans du Festival pour nous avoir donné, avec le Festival mondial, un outil pour la solidarité, la fraternité et un levier du changement. Nous dédions ce Festival au combat de deux héros qui nous permet de parler aujourd’hui de solidarité et de paix mondiale : le commandant Fidel Castro et Madiba Nelson Mandela. Nous les remercions pour leur esprit infatigable.

Soixante-trois ans après le premier Festival mondial de la jeunesse et des étudiants (Prague), nous soulignons le rôle important que le camp socialiste a joué dans le soutien à cet événement phare de la jeunesse anti-impérialiste. Les emplacements même de ces festivals sont des déclarations de solidarité pour ces peuples. Le festival est l'expression du combat contre l'impérialisme et du combat contre l'exploitation de l'homme par l'homme. Nous soulignons l’importance particulière de la contribution cubaine, non seulement parce que ce pays a accueilli deux fois le Festival, mais encore parce qu’en le faisant en 1997, Cuba a permis au Festival de se relancer en dépit des difficultés internationales des mouvements anti-impérialistes de la classe ouvrière dans les années 1990. Nous félicitons la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique à l'occasion de son 65eme anniversaire, pour sa contribution au combat pour la paix, la justice et à l'organisation de festivals, en cette année où nous célébrons aussi le 65eme anniversaire de la victoire du peuple contre le fascisme nazi.

A mesure que le mouvement anti-impérialiste de la jeunesse et des peuples développait son combat, les impérialistes ont cherché à consolider leurs forces et à renforcer leurs structures. Ils ont utilisé pour ce faire tous les leviers qu'ils possèdent tels l’O.T.A.N., l’A.F.R.I.C.O.M., le F.M.I., la Banque mondiale, l’O.M.C. et n’ont reculé devant aucun mode d’intervention : blocus, sanctions, embargos, conflits, interventions militaires, guerres et occupations face aux états souverains et aux mouvements progressistes. Le nouveau « concept stratégique O.T.A.N. 2020 » décidé à Lisbonne cette année intègre toutes les modifications structurelles qui s’étaient dessinées ces dernières années (12 nouveaux États membres, utilisation du « partenariat de paix » dans ses plans…), change sa position par rapport à la Russie, en signant des accords avec elle ; il renforce la coopération avec l’U.E., prouvant la nature impérialiste de cet organisme avec la création et l’entraînement de corps armés agissant contre l’« extrémisme » à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières de ses pays membres, visant ainsi tout particulièrement tous ceux qui se battent pour le droit des peuples et de la jeunesse contre l’impérialisme. C'est dans ce contexte que les attaques contre les forces anti-impérialistes s'intensifient, et s'expriment particulièrement par le biais de mesures anticommunistes.
La crise du système capitaliste que nous vivons aujourd’hui démasque les contradictions fondamentales du système lui-même, dévoilant son incapacité à être une source de progrès pour l'humanité. Cette crise fournit un terreau pour que des forces impérialistes émergentes, jadis alliées ou ennemies des États-Unis et de l’ U. E., utilisent les différents temps de manifestation de la crise pour accroître leur influence dans la pyramide impérialiste, pour saisir le plus gros morceau dans la lutte capitaliste pour les marchés et l’exploitation. Ce n’est pas le résultat des modèles administrés d’économie ou de la corruption du système ; ceci se retrouve dans l’intégralité du monde capitaliste, aussi bien dans les pays dirigés par des néolibéraux que ceux dirigés par des sociaux-démocrates. Nous sommes dans une phase d’approfondissement de la crise ; la reprise dans les années à venir sera minuscule : les droits des jeunes vont continuer d'être attaqués tous les jours au niveau social, économique et culturel. Cela démontre les limites historiques et l’échec du système capitaliste pour répondre aux besoins et aux aspirations populaires. Cela met en lumière la nécessité de la création d’une société et d’un mode de développement qui s’efforcera de répondre aux aspirations juvéniles et populaires.

Les droits humains et les libertés des jeunes générations sont violés partout sur la planète. La mondialisation capitaliste, le système d’exploitation et de contrôle des peuples et des ressources pousse des masses de jeunes aux marges de la société. Ils sont les premières victimes des inégalités sociales à tous les niveaux. Les 212 millions de chômeurs le prouvent, dans un monde où la précarité et le travail temporaire sont la règle. Rien qu’entre 2007 et 2009, le nombre de chômeurs a augmenté de 34 millions ! Du fait de la crise économique, ce sont encore plus d’emplois qui ont été perdus, condamnant davantage de gens à la misère et à la pauvreté. Nous luttons contre la casse du droit du travail, en particulier pour les jeunes travailleurs et travailleuses qui souffrent davantage des effets du chômage de masse. Une génération tout entière de jeunes est en train d’être transformée en génération sans droits.
Nous valorisons le rôle des jeunes femmes pour l'émancipation, qui fait partie de notre combat plus global contre l'impérialisme. Les femmes, qui sont davantage les cibles des politiques impérialistes méritent notre reconnaissance et notre soutien pour mettre fin à toute forme d'abus et discriminations qui existe dans notre monde, cela fait partie de notre combat contre l'impérialisme.

Les « dettes extérieures et déficits » qui sont devenus une réalité marquante pour beaucoup de pays sont le résultat de politiques suivies par les forces capitalistes dans tous les pays, indépendamment de leur position dans le rapport de forces international. Elles reflètent l’inégalité de développement et la division du travail dans le système capitaliste. Ils sont utilisés de sorte à renforcer le pouvoir de la classe dominante dans les pays emprunteurs et prêteurs, tandis que les peuples souffrent du poids de la crise. Dans le système international impérialiste, il n’y a pas de place pour les relations égales et respectueuses entre les États et les peuples, c’est une autre preuve de la nécessité d’une transformation sociale révolutionnaire d’un système qui tolère de telles inégalités et une telle misère.

La quête du profit et l’exploitation effrénée des ressources naturelles de la planète obéissent à la logique de destruction du système et constituent la principale menace pour l’environnement et le futur de la planète. La question environnementale prend une dimension très inquiétante du fait de la production d’organismes génétiquement modifiés (OGM) qui mettent en danger l’avenir de l’humanité. L’eau, tout autour de la Terre, est chaque jour davantage la cible du capitalisme avide et une arme stratégique et politique pour l’impérialisme. La stratégie de l’impérialisme est de faire porter la responsabilité des problèmes environnementaux sur les peuples, individualisant ce qu’il présente comme des solutions, en vue d’accroître encore les profits des grosses compagnies à travers les produits prétendument « verts ».

Les politiques bellicistes impérialistes produisent des ravages comme les réfugiés : des millions de personnes contraintes de quitter maison, terre, emploi et parents. Nous condamnons fermement les politiques impérialistes d’intervention et d’occupation qui ont forcés des millions de gens à immigrer; en même temps, nous menons la lutte pour la défense des droits des immigrants et immigrantes dans les sphères du travail, de l’éducation et des services sociaux. Aucun être humain ne peut être illégal.

L’impérialisme sape les conditions d’éducation pour les jeunes, en les empêchant d'accéder à une éducation gratuite et de qualité, ce qui serait une école de liberté et une voie vers la paix. Nous luttons pour le droit à l'éducation qui est un bien public et social, un droit humain universel dont la gratuité devrait être assurée par l'État. Nous rejetons les projets de privatisation qui touche toutes les institutions, à différents niveaux. Nous exigeons que l'enseignement s'émancipe des directives de l'OMC- l'éducation n'est pas un privilège !

L’augmentation de la consommation de drogue chez les jeunes est un phénomène dangereux, symptôme d'un système capitaliste en décrépitude. Des millions des jeunes vivent avec le SIDA, principalement en Afrique et en Asie. Les grands groupes pharmaceutiques monopolisent la production et la distribution des médicaments nécessaires, tirant profit des pandémies au lieu d’apporter les moyens de traitement à tous et toutes. Les enfants sont contraints à devenir des enfants-soldats, des mineurs prostitués et des trafiquants de drogues ; le nombre d’enfants des rues est en augmentation.

Malgré cette offense, les forces progressistes et pacifistes ont résisté, conquis d’importantes victoires et se sont développées. Ces dernières années le combat pour la paix fut très important, et avec nos dernières actions nous tâchons d’élever la conscience politique de la jeunesse et de centrer notre combat contre l’ennemi de la paix: l’impérialisme. Le combat à l’échelon national joue un rôle central dans le combat contre les mesures touchant directement les jeunes. Les combats au niveau national jouent un rôle central dans la lutte contre les attaques spécifiques qui concernent les jeunes. Dans le contexte actuel nous voulons souligner l’importance des victoires conquises par les luttes des étudiants et étudiantes, des travailleurs et travailleuses, des paysans et paysannes, des mouvements indigènes et des mouvements de femmes. Nous voulons également mettre l’accent sur les multiples victoires électorales et les résultats des parties et des coalitions progressistes.
L'Afrique, bien des années après l’obtention de l’indépendance politique, demeure un terrain de chasse pour l’Amérique et ses alliés sur le plan politique et économique. Le SIDA est une grave menace pour la vie même des africains et des africaines, faisant planer le risque de l’extinction de tout le peuple africain, déjà confronté au paludisme et à autres maladies produites par les impérialistes. Un enfant meurt toutes les trois secondes suite au sida ou à l’extrême pauvreté. Nous condamnons les sanctions injustes dont l'Eritrée fait l'objet et nous appelons à la résolution bilatérale de ce conflit avec l'Éthiopie, et sans l'intervention de forces extérieures. La présence croissante des États-Unis en Afrique, à travers l’A.F.R.I.C.O.M utilisée comme projet militaire expansionniste, a permis aux États-Unis de menacer sérieusement les pays africains. Nous dénonçons l’implantation de bases militaires au nom de l’A.F.R.I.C.O.M. et exigeons que le Botswana les retire céans en ce qu’elles constituent une atteinte permanente à la sécurité des pays de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), et nous soutenons le combat de ce peuple pour la démocratie. Nous condamnons le financement de la société civile et des partis politiques d’opposition africains expressément destiné par l’Occident à renverser les régimes au nom du « développement ». Nous condamnons les attaques ostensibles de l'ICC vis-à-vis des leaders africains de même que les campagnes médiatiques mises en avant par les impérialistes dans le but de déstabiliser la région. Nous nous élevons, solidaires avec le peuple et la jeunesse du Swaziland pour exiger la libération de tous les prisonniers et prisonnières politiques. Nous condamnons fermement l’occupation militaire continue du Sahara occidental par le royaume du Maroc et demandons le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le gouvernement marocain doit mettre fin immédiatement au blocus et à l’occupation des territoires sahraouis. Il doit laisser entrer dans ces territoires des observateurs et des observatrices internationaux et des média indépendants. Nous dénonçons et condamnons les violations des droits humains, sous toutes leurs formes (persécutions, détentions arbitraires, disparitions, procès irréguliers, etc.), perpétrées par les autorités marocaines contre des civils Saharaouis et exigeons la libération de tous les prisonniers et les prisonnières politiques. Nous lançons un vibrant appel pour la levée immédiate des sanctions économiques qui pèsent sur le Zimbabwe et continuent de causer une souffrance indicible à ce peuple tout en visant à imposer un changement de régime au Zimbabwe. Nous sommes solidaires des révolutionnaires africains et les encourageons à se montrer fermes face aux tendances impériales. Nous accueillons avec joie la deuxième phase de la lutte des peuples africains : le combat pour l’indépendance économique à travers l’indigénisation, la nationalisation ou toute autre forme qui confère le pouvoir au peuple. Nous félicitons le peuple angolais pour le processus de reconstruction qui voit le jour dans le pays. Nous sommes solidaires des pays d’Afrique de l’Ouest qui font face à des crises, des coups d'État et une instabilité politique du fait de manœuvres impérialistes et nous appelons à une résolution d’urgence pour la stabilité politique. Nous lançons un appel pour stopper la violation des droits humains au Soudan, particulièrement au Darfour et nous lançons un appel pour la paix et pour la liberté en ce qui concerne les organisations de travailleurs et travailleuses dans ce pays. La crise en Côte-d’Ivoire, au Niger et en Guinée comme les problèmes au Nigeria sont révélateurs du paysage politique actuel en Afrique de l’Ouest. Nous condamnons aussi l'implication des alliés impérialistes dans l’assassinat des chefs d'État au Burkina Faso notamment. En outre, les pressions européennes et des États-Unis forcent la conclusion de contrats d’exploitation des ressources minérales : cela ruine et appauvrit la plupart des pays. Refusant à ces pays la possibilité d’investissement local et provoquant l’exil de la jeunesse vers l’Europe, en quête de meilleures conditions de vie, ce qui ne laisse pas de faire des morts parmi ces émigrés.

La région Asie-Pacifique, est restée une des plus explosives au monde, des provocations militaires et des conflits armés en passant par le réarmement et des accrochages, la paix et la sécurité en Asie et dans le monde ont vacillé. La situation actuelle dans cette région prouve que les États-Unis et l’OTAN poursuivent une stratégie impérialiste des plus élémentaires. Ils essayent d’établir de nouveaux groupes politico-militaires dans le but d’étendre la sphère de leurs activités militaires dans toute la zone Asie-Pacifique. L’accroissement de la présence militaire américaine dans l’océan indien et dans le pacifique, l’alliance stratégique américano-israélienne, et le développement de la coopération militaire avec les régimes réactionnaires dans le golfe posent de véritables menaces pour la paix, la stabilité, et la sécurité dans la région. Dans l’Asie du Sud l’ingérence impérialiste s’est approfondie, particulièrement en raison de l’intervention des États-Unis en Afghanistan et au Pakistan. La stratégie dénommée « Af-Pak », que les États-Unis mènent est complètement dévouée à leurs intérêts propres et n’a amené qu’a une forte instabilité politique dans la région sans parler des meurtres brutaux et des pertes humaines et financières subies par tous les peuples de l’Asie du sud. Nous exprimons notre soutien au peuple et à la jeunesse d'Iran dans leur combat contre le régime répressif, anticommuniste, antidémocratique et qui devrait être aboli par le peuple sans faire appel à une force impérialiste, ce qui serait inacceptable. Nous dénonçons la présence massive dans la péninsule coréenne de l’armée américaine et demandons à ce que l’armistice de 1953 soit remplacé par un accord de paix global. Nous appelons les jeunes du monde entier à participer à la campagne internationale de solidarité avec le peuple coréen et la jeunesse coréenne dans leur démarche juste pour la réunification nationale sous la bannière de la convention collective Nord-Sud du 15 Juin, et pour construire un État prospère, puissant et socialiste. Nous condamnons le déploiement de troupes américaines dans les Philippines, dans le but d'y combattre le mouvement de révolution nationale. Nous nous positionnons en tant que soutien du combat de la jeunesse du Bangladesh. Nous affirmons notre solidarité envers la jeunesse du Népal dans leur lutte pour la démocratie, et soutenons la démarche des partis politiques afin d’arriver à une rédaction complète d’une constitution démocratique et moderne pour le pays. Nous demandons le retour de tous les réfugiés du Bhoutan dans leur pays avec respect et dignité. Nous affirmons notre solidarité envers la jeunesse du Népal dans leur lutte pour la démocratie, et soutenons la démarche des partis politiques afin d’arriver à une rédaction complète d’une constitution démocratique et moderne pour le pays. Nous demandons le retour de tous les réfugiés du Bhoutan dans leur pays avec respect et dignité. Nous supportons le combat du peuple birman pour la restauration de la démocratie et la libération de tous les prisonniers politiques. Nous exprimons notre soutien aux mouvements progressistes Sri-Lankais qui se battent pour l’unité nationale. A l’aune du soixante-cinquième anniversaire de la fondation de leur république souveraine nous saluons le peuple et la jeunesse vietnamienne dans leur combat pour l’indépendance nationale et le socialisme et exprimons notre solidarité aux victimes de l’agent Orange/Dioxim américain dans leur quête de la justice.
Les forces progressistes en Amérique-Latine ont fait de grands pas en avant dans leur combat contre l’impérialisme et le libre échange, cela se traduit par la mise en place de l’ALBA, par l’Union des Nations Sud-Américaines, et le Traité Commercial des peuples, et également dans notre volonté de répartir également l’immense richesse du continent, mettant en lace des impôts sur les grands monopoles, ce qui nous permet de contrer plus de 500 ans d’exploitation et de sous- développement. Nous dénonçons l'impérialisme US et sa politique interventionniste, l’installation de bases militaires dans la région, qui a pour but de préparer et renforcer l’offensive comme au Panama, en Colombie et Haïti et le redéploiement de la 4e flotte qui a pour but de consolider l'offensive face à la révolution citoyenne d'Équateur, la révolution plurinationale en Bolivie, la révolution Sandiniste au Nicaragua et tout particulièrement la révolution bolivarienne au Vénézuela, depuis que celles-ci représentent une alternative décisives et révolutionnaire au capitalisme. Nous dénonçons d'autant plus les mécanismes qui lui sont liés tels que le terrorisme ou la vente de drogue car ils ont des conséquences directes sur les peuples, comme au Mexique. Nous adressons notre soutien au peuple Colombien victime de crimes politiques imposés par l’impérialisme, et nous exprimons notre refus de voir le Canal de Panama être utilisé comme point d'appui d'interventions géostratégiques et de transit d'équipements militaires et nucléaires. Nous sommes solidaires du peuple Portoricain dans sa lutte pour l’autodétermination, et du peuple haïtien cruellement affecté par le capitalisme. Nous condamnons les tentatives de coup d'État au Honduras et en Équateur qui avaient pour but de détruire le processus progressiste dans la région et nous reconnaissons le rôle des membres de la WFDY qui résistent et combattent dans de nombreux pays. Nous exigeons que justice soit faite, pour l'assassinat de notre camarade Edwin Perez, Secrétaire Général de la jeunesse communiste d'Équateur, et nous condamnons les persécutions injustes dont le peuple Mapuche au Chili fait l'objet. Nous exprimons notre soutien aux combats menés par la jeunesse Caribéenne. Nous exprimons notre solidarité envers les combats menés par les aborigènes et avant tout pour l'autodétermination des peuples. Nous savons que les jeunes des USA et du Canada continuent d'œuvrer pour l'amitié entre les peuples et non pour la guerre et l'impérialisme promus par leurs Gouvernements. Nous condamnons le blocus injuste imposé au peuple cubain depuis plus de 50 ans, violant le droit international et nous demandons la libération immédiate des cinq de Miami injustement emprisonnés par le Gouvernement des États-Unis depuis 12 ans.
Ces dernières années ont confirmé le fait que l’Union Européenne est un outil impérialiste qui promeut des mesures d’exploitation des peuples et de la jeunesse, intervenant à la fois à l’intérieur de ses États membres, mais aussi à l’extérieur, souvent sous couvert de défense des droits de l’homme qu'elle est elle-même incapable de respecter. Les récentes « mesures d’austérité » que les gouvernements nationaux ont décidé avec le soutien de l’UE, sous couvert de la crise du capitalisme, et qui demandent des sacrifices aux travailleurs alors que les monopoles (les banques et les grandes sociétés) perçoivent des milliards afin d’assurer leur profits ainsi que les mesures imposées par les gouvernements à leurs peuples confirment notre analyse. Néanmoins la résistance des peuples a reçu un grand écho en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Grèce, au Portugal et en Espagne, et les jeunes travailleurs et travailleuses jouèrent un grand rôle. Pour l’éducation, il y a eu une tendance générale à imposer des barrières de classe et des privatisations dans toute l’Europe, particulièrement avec le « processus de Bologne » et sa réalisation dans chaque pays. D’importantes luttes on été menées dans l’enseignement secondaire et supérieur dans la plupart des pays afin de résister à l’attaque générale contre le droit à l’éducation. Côte à côte les attaques contre les niveaux sociaux, les droits démocratiques en général et l’anticommunisme en particulier se sont multipliées rapidement avec une persécution grandissante des partis communistes et de leurs organisations de jeunesse dans beaucoup de pays européens et en particulier en Europe de l’est avec les évènements apparus en République Tchèque, Hongrie, Pologne, Lettonie, Lituanie, Estonie, avec l’interdiction des organisations communistes et la montée de la promotion des forces néo-fascistes. En toile de fond de la crise, les mesures xénophobes dictées par la doctrine de l’UE, l’ « Europe Forteresse » a promu la persécution des migrants et des migrantes comme justification des problèmes sociaux qui ont émergé de politiques des gouvernements orientées seulement vers les profits, cela a eu beaucoup d’effets dans des pays comme la France, l’Allemagne et l’Italie. Le changement des frontières a continué dans les Balkans avec la soi-disant « indépendance » du Kosovo, qui est devenue une grande base militaire pour l’OTAN et les Etats-Unis. Nous exprimons ensuite notre solidarité avec le peuple et la jeunesse chypriote, avec les chypriotes Grecs et Turcs, contre l’occupation turque, tout en soulignant les nombreux efforts réalisés depuis l’élection de Dimitris Cristophias comme président de la République et notre choix d’une fédération bizonale avec une citoyenneté, une identité internationale et une seule souveraineté comme solution juste pour une fin de l’occupation.
Nous exprimons notre solidarité avec les étudiants et les étudiantes et la jeunesse de Palestine, d'Irak et la résistance des pays arabes, et saluons la détermination de la Palestine à résister contre le blocus et l'occupation. Nous dénonçons les pratiques inhumaines et racistes de l’état Sioniste d’Israël, et sa politique d'assassinats, d'expulsion et les lois imposées en Palestine, particulièrement à Jérusalem et plus généralement aux autres pays Arabes occupés. Nous exigeons la fin de l'occupation Israélienne, l'abolition de ses lois et la destruction du Mur de l'Apartheid et nous soutenons la création d'un État avec Jérusalem-Est comme capitale, en vertu des résolutions des Nations Unies (O.N.U), ce qui implique la reconnaissance immédiate de l'État Palestinien par l'Organisation des Nations Unies (O.N.U) ainsi que tous les pays du monde. Nous dénonçons et exigeons que soient stoppées la guerre et le blocus à Gaza et que les criminels de guerre Sionistes soient poursuivis ; nous exigeons aussi que la résolution définissant le Sionisme comme étant l'égal du racisme soit rétablie. Nous appelons à la libération immédiate des prisonnières et prisonniers politiques Palestiniens et arabes détenus dans les geôles États-Uniennes et Israéliennes. Nous dénonçons l'occupation de l'Irak et soutenons le droit du peuple Irakien à résister et nous exigeons le retrait immédiat des troupes occupantes. Nous soutenons la souveraineté, la stabilité, la sécurité et l'unité de l'Irak. Nous dénonçons le terrorisme dans toutes ses formes telles que les opérations militaires secrètes menées par les USA dans cette région. Nous exprimons notre solidarité avec la jeunesse et le peuple syrien dans leur lutte et leur droit de se mobiliser contre l'occupation du « Golan syrien » et dénonçons la loi relative à la « responsabilité de la Syrie » adoptée par le Congrès Américain. Nous soutenons la lutte de la jeunesse et du peuple libanais qui continuent de se battre pour des "fermes de Shebaa" occupées par Israël. Nous condamnons l’offensive guerrière israélienne menée contre le Liban en 2006 qui a tué plus de 1 300 Libanais. Nous dénonçons l'ingérence de forces extérieures dans des conflits internes au Liban. Nous soutenons le dialogue national au Yémen et soulignons l'unité et la sécurité du Yémen. Nous exigeons le retrait immédiat de l'Espagne des territoires de Sebta et Melilla. Nous soutenons la jeunesse Égyptienne ainsi que celle des pays du Golfe dont combat est un outil pour la conquête de droits démocratiques, de principes de justices et d'égalité et nous leur exprimons notre solidarité face aux lois répressives et pour les droits des travailleurs et des travailleuses. Nous nous demandons aussi comment traiter la question de l'immigration Africaine vers l'Europe en passant par les pays d'Afrique du Nord. Nous soutenons le combat de la Jeunesse Arabe pour l'intégration économique et exigeons le démantèlement de l'arsenal nucléaire Israélien.
Le 17e FMJEE est organisé dans le cadre de l'Année internationale des Nations Unies sur la jeunesse. Comme cela s'est produit en 1985, une fois de plus le FMJEE est à ce jour, le plus grand événement de jeunes de cette année. Plus important encore, le FMJEE est l'activité la plus pertinente, car elle soulève le plus clairement les vrais problèmes de la jeunesse. Contrairement à beaucoup d'autres activités et au cadre actuel de l'Année des Nations Unies sur la jeunesse, dans ce Festival les jeunes de tous les pays se retrouvent autour de la plus grande scène mondiale pour dénoncer les problèmes et les offenses dont ils souffrent a cause de l'impérialisme et de ses agents.
Nous, les jeunes et les étudiants et les étudiantes du monde entier réunis pendant ce festival historique, avons élevé la voix contre tous les maux engendrés par l'impérialisme, qui subit sa plus grande crise mondiale. L'ordre impérialiste international conduit l'humanité à l'aube d'une confrontation mondiale. A travers sa politique hégémonique qui va déterminer le présent et l'avenir de l'humanité, le danger est toujours présent d'une guerre nucléaire.
Il est temps de continuer la lutte pour nos valeurs économiques, sociales et culturelles et non pas pour celles d'un système décadent qu'ils essaient de nous imposer. Nous allons construire un avenir de justice, d'égalité, de paix, d'espoir et de joie pour l'humanité. L'avenir d'une nouvelle étape de l'histoire est dans nos mains et dépend des peuples, des masses laborieuses et de la jeunesse du monde et de son pouvoir de transformation, pour construire un monde de paix et de solidarité, où la puissance et la richesse produite appartiendra aux peuples et la jeunesse du monde.

Nous remercions le peuple d'Afrique du Sud de nous accueillir dans leur pays et de nous donner l’occasion de partager et de voir les changements de l'Afrique du Sud. Nous nous engageons auprès de vous a ce que nous, jeunes du monde entier nous ne baissions jamais la garde dans notre lutte pour un monde libéré de l'impérialisme.
Commençons à nous préparer pour le 18e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants et étudiantes!

mercredi 2 février 2011

Déclaration de la FMJD sur les développements au Moyen-Orient

Les dernières semaines ont connu des développements importants dans plusieurs pays de la région du Moyen-Orient, principalement en Tunisie, en Egypte et au Liban. Ces évolutions reflètent la grande volonté et la capacité des peuples de ces pays dans leurs luttes pour l'indépendance, la liberté et la transformation économique et sociale. La première à connaître ces développement fut Tunisie où le peuple à descendu dans les rues depuis plusieurs semaines contre le régime oppressif de l'ex-président en fuite Ben Ali qui contrôlaient la Tunisie par la force brutale depuis 24 ans. Le peuple sa à réalisé sa demande en évinçant Ben Ali qui s'est enfui en Arabie saoudite. Maintenant, un nouveau gouvernement a été formée mais les gens refusent toujours ce gouvernement et demande des réformes plus profondes. Dans ce contexte, la FMJD appuie les revendications de la jeunesse et du peuple de la Tunisie dans leurs revendications pour la réforme de la constitution sur des bases démocratiques et la légalisation des partis politiques d'opposition, ainsi que leur poursuite des acteurs de l'ancien régime pour les forcer à complètement quitter la vie politique et à rendre les fortunes qu'ils ont volé au peuple tunisien.

Au Liban, l'ancien gouvernement est tombé après la démission de 11 ministres. Cette étape conduit à l'éviction de ce gouvernement appuyé des États-Unis et a présenté un choc pour les forces impérialistes qui essaient de manipuler le Liban. Dans ce contexte, la FMJD soutient les droits du peuple libanais dans le choix de son gouvernement sans intervention étrangère. Nous soutenons également les luttes de la jeunesse libanaise à travers les manifestations qu'elles organisent pour ses droits économiques contre le système de taxes élevées sur les denrées alimentaires, les produits essentiels et le carburant.

Le monde entier est maintenant témoin d’un des moments les plus importants de l’histoire récente de l’Égypte, où des centaines de milliers de personnes manifestent tous les jours héroïquement contre le régime, surmontant la répression et exigeant la démission du président Moubarak qui règne sur l’Égypte depuis 30 ans, et aussi pour la démission des hautes figures de ce régime corrompu. La FMJD appuie les revendications de la jeunesse égyptienne pour des réformes majeures du système grâce à des amendements constitutionnels et ainsi que leurs revendications pour de meilleurs salaires et moins d'impôts.

L'Égypte est une force politique, économique et militaire très importante au Moyen-Orient. Ce pays se trouve entre les mains des États-Unis et du renseignement israéliens et un réel changement constitue un coup dur pour les forces impérialistes qui opèrent dans la région.
La FMJD soutient les réformes progressistes en Égypte et dans la région et invite les jeunes au Moyen-Orient à unir leurs efforts et leurs luttes en faisant des actions communes pour un avenir meilleur, pour le respect des droits démocratiques des nations et pour des transformations économiques et sociales. La FMJD endosse pleinement la demande de démission immédiate du président Moubarak en raison de la tyrannie de ce gouvernement, de l'oppression du peuple et de sa loyauté à l'impérialisme.

Enfin, la FMJD estime que ces luttes sont une preuve et une source d'inspiration pour tous les jeunes du monde et que même dans les pires conditions et la répression la plus brutale, il est possible de résister et de gagner!

Traduction : Jeunesse Militante
Bulletin d'information de la LJCQ 2 février 2011